Le Service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a publié le 25 février une nouvelle note de conjoncture « endive ». Selon les estimations, au 1er février 2022, les superficies implantées en racines d’endives pour la campagne de production 2021-2022 seraient de 8 845 ha, en hausse de 1% sur un an. Elles seraient stables par rapport aux surfaces moyennes 2016-2020.
La production de racines de la campagne 2021, qui s'étend de mai à novembre 2021, est estimée à 261 137 tonnes. Elle serait stable par rapport à la campagne 2020 et diminuerait de 3 % par rapport à la moyenne quinquennale.
La production de chicons d’endives, obtenue à partir du forçage des racines et récoltée entre septembre 2021 et août 2022, atteindrait 146 604 tonnes. Elle serait en hausse de 4 % par rapport à la campagne 2020-2021 mais reculerait de 1 % par rapport à la moyenne 2016-2020.
La baisse de la fréquentation des magasins et des prix à la consommation dissuasifs, malgré la faiblesse des cours à l’expédition, seraient en partie responsables de la baisse de la demande.
La production de racines de la campagne 2021, qui s'étend de mai à novembre 2021, est estimée à 261 137 tonnes. Elle serait stable par rapport à la campagne 2020 et diminuerait de 3 % par rapport à la moyenne quinquennale.
« Les rendements en racines sont satisfaisants et la qualité des racines est bonne », indiquent les rédacteurs de la note Agreste.
La production de chicons d’endives, obtenue à partir du forçage des racines et récoltée entre septembre 2021 et août 2022, atteindrait 146 604 tonnes. Elle serait en hausse de 4 % par rapport à la campagne 2020-2021 mais reculerait de 1 % par rapport à la moyenne 2016-2020.
« La bonne qualité des racines permet aux rendements en endives de s’accroître dans le bassin nord par rapport à la campagne passée ».
« Une consommation insuffisante »
Du côté de la commercialisation, la note Agreste fait état de difficultés dans un contexte de consommation peu active.« La consommation est insuffisante pour écouler l’offre abondante qui afflue sur les étals à la faveur de bons rendements. Les prix s’effondrent malgré la diminution des mises en bacs, les destructions de production et les retraits, provoquant ainsi plusieurs crises conjoncturelles depuis novembre 2021.»En janvier, les cours se situaient 29 % en dessous de ceux de janvier 2021 et 26 % en dessous de ceux de la moyenne quinquennale.
La baisse de la fréquentation des magasins et des prix à la consommation dissuasifs, malgré la faiblesse des cours à l’expédition, seraient en partie responsables de la baisse de la demande.