Dans ce cadre, les adhérents d’Afaïa vont continuer à approvisionner l’agriculture en intrants essentiels : fertilisants, supports de culture et biostimulants. Ils vont aussi poursuivre leur activité en aval de l’agriculture, avec la collecte et le traitement d’effluents d’élevage, ou de boues d’épuration des IAA et des collectivités.
Des prix de transport multipliés par quatre
Cependant, des blocages sont soulevés, notamment au niveau logistique (manque de véhicules disponibles pour le transport aval et amont). « Dans la plupart des cas, le manque de transporteurs se complète d’une hausse incompréhensible des tarifs, avec certains d'entre eux multipliés par quatre », dénonce l’Afaïa. L’accès aux matières premières est aussi compliqué, et les filières de compostage de boues d’épuration vont manquer de structurants végétaux pour réaliser leur activité. Enfin, le maintien d’un minimum d’activité d’expérimentation agronomique semble essentiel pour ne pas perdre complètement une année d’essais.« L’absence d’engagements de l’État sur ces points pourrait accroître la mise en place de chômage partiel chez nos adhérents, au point de perdre notre indépendance pour la fourniture d’intrants », termine l’Afaïa qui souhaite être partie prenante d’une cellule nationale pour coordonner la gestion de la crise, autour de ces questions liées au maintien de la production agricole.