Depuis sa création, la compagnie s’était concentrée sur le développement de vergers d’au moins 10 ha dans lesquels elle propose aux agriculteurs un partenariat combinant un financement complet, notamment une rémunération dès le premier jour de travail, une aide technique à la conduite du verger et la commercialisation de la production.
Comme l’explique Rémy Foissey, directeur du développement de la Compagnie des Amandes :
« Notre offre première est assez disruptive dans le paysage agricole français. Mais nous nous sommes rendu compte que si nous voulions réussir à créer une filière française forte, nous devions nous adresser à un public plus large, c’est-à-dire aux amandiculteurs existants ou aux agriculteurs qui souhaitent se diversifier sur une petite surface de quelques hectares, ce qui représente aujourd’hui la majorité des cas. »
Un contrat d’achat pour les vergers existants
Pour les producteurs d’amandes qui ne désirent pas adhérer à l’OP Amandiers de France, la Compagnie des Amandes leur propose un contrat d’achat de 3 ans minimum sur tout ou partie de la récolte sur l’arbre, de l’amande en coque après séchage, ou de l’amandon après cassage et agréage. Ces producteurs pourront, s’ils le souhaitent, avoir accès aux services proposés par la compagnie, comme le suivi technique ou la mise en place de la traçabilité.
Ceux qui adhéreront à l’OP bénéficieront d’un accompagnement technique et de l’accès au contrat d’assurance récolte mutualisé. La Compagnie de Amandes achète de son côté production de l’OP par un contrat pluriannuel.
Des crédits carbone pour financer les petits projets
La Compagnie des Amandes mettra également en place, dès 2024, un contrat d’achat de 3 à 15 ans, avec des aides à la plantation, pour les projets de vergers de petite surface dont un crédit bancaire de 11 000 €/ha avec un différé de remboursement de cinq ans et une aide « bas carbone » évaluée à 3500 €/ha, sous réserve de la labellisation du verger.