« La culture du chou-fleur d'été a été desservie par les conditions maussades du printemps, puis par la chaleur et la sécheresse estivales sur les parcelles non irriguées jusqu'en septembre. »
Dans le bassin nord, la campagne du chou-fleur qui s'étale de juin à novembre, a subi quelques attaques de ravageurs mais elle a connu moins de retard que la production bretonne. La production reprend toutefois en automne pour ce légume très météosensible dans tous les bassins avec même une certaine précocité pour le chou-fleur d'automne en Bretagne. « En dépit de cette reprise de production, les récoltes automnales pourraient s’inscrire en retrait par rapport à l’an passé », souligne la note Agreste. Les cultures et les récoltes hivernales pourraient, quant à elles, êtres impactées par la sécheresse.
Des surfaces stables
Les superficies nationales implantées en choux-fleurs se stabilisent sur la campagne 2018- 2019 et atteindraient 16 770 hectares selon les toutes premières estimations. Elles reculeraient de 2 % par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes. Le bassin Ouest concentre 87 % des surfaces, dont 95 % pour la Bretagne, et le bassin nord 8 %.Une chute des cours en octobre
Les cours du chou-fleur restent soumis aux aléas de la production. Après un début de campagne bien orienté, les prix se sont nettement repliés en octobre, pour s'établir en dessous de la moyenne 2013-2017 (- 13 %), sous l’effet de l’arrivée des récoltes européennes et d’une reprise de la production en Bretagne. « Une partie des volumes devrait être écoulée dans les prochaines semaines vers la surgélation et l'industrie afin d'alléger les mises en marché de chou-fleur frais », indique la note Agreste.