Le Verger de La Blottière : croire en la poire

Avec un développement sur la poire entamé en 2010 et boosté en 2018, Le Verger de La Blottière est devenu une référence française sur ce fruit en recul. Pour l’entreprise du Maine-et-Loire, l’enjeu est d’accroître encore les volumes, par des partenariats avec des producteurs ligériens ou d’autres bassins nationaux, mais aussi au Chili. L’agrandissement de près de 50 % du site de conditionnement en 2023 prouve cette ambition.

David Socheleau et Arnaud Bergougnoux, la Blottière

David Socheleau (à gauche), gérant du verger de La Blottière, aux côtés d’Arnaud Bergougnoux, responsable technique depuis 2017.

© O.Lévêque/Pixel6TM

S’il reconnaît modestement que rien n’est jamais gagné, David Socheleau se définit désormais parmi les leaders de la production de poires en France. En moins de quinze ans, le dirigeant du Verger de la Blottière, entreprise familiale située à Chemillé-en-Anjou, entre Cholet et Angers, aura réussi à relever de nombreux défis autour de cette production technique d’un fruit fragile mais bien valorisé sur les marchés.

Des vergers propres historiques et des producteurs partenaires

« Notre verger a fêté l’année dernière ses 60 ans, avec les premiers poiriers plantés il y a plus de 40 ans. Après s’être étiolée, la surface plantée en poire a été relancée en 2010, grâce à de nouvelles variétés, comme la Sweet Sensation », rappelle-t-il.

Aujourd’hui, le groupe La Blottière travaille 60.000 t de fruits à pépins par an, dont 8.000 t de poires. « L’idée serait d’atteindre 11.000 à 12.000 t d’ici cinq ans », indique le responsable.

Pour cela, le groupe peut compter sur ses vergers du site historique, sur des producteurs partenaires dont une dizaine dans le Val-de-Loire organisés en groupe technique, jusqu’à l’orléanais avec l

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