Les perspectives 2019-2030 de l’UE pour les fruits

La Commission européenne vient de publier son rapport sur les perspectives agricoles pour 2019-2030, notamment pour la production de pommes, de pêches et de nectarines. Photo : Adobe Stock Nellas
La Commission européenne vient de publier son rapport sur les perspectives agricoles pour 2019-2030. Sur les fruits, le document prévoit une production européenne de pommes stable au cours de la période, à 12 millions de tonnes, tirée par une surface de production en recul (-0,8% par an) et des rendements en hausse. Si ces prévisions devraient toucher tous les pays, c’est en Pologne (environ 25% de la production de l'UE) que la modernisation de la filière pomme devrait s’avérer la plus dynamique (concentration de la production dans les grandes exploitations, augmentation des rendements, hausse de la qualité et de la commercialisation).

D'ici 2030, l'augmentation du nombre de variétés de pommes devrait limiter la baisse de la consommation (-0,1% contre -1% la période précédente), selon le rapport. La baisse de la consommation de pommes transformées devrait également ralentir (-1% par an contre -1,3% sur la dernière décennie). Les exportations de pommes fraîches devraient continuer de croître, mais à un rythme plus lent que par le passé (0,7% par an, par rapport à 3,6% au cours de la période précédente). Malgré l’ouverture de nouveaux marchés et l'augmentation attendue de la qualité, la croissance des exportations resterait modérée, notamment en raison des restrictions phytosanitaires dans les pays tiers. Les importations de pommes devraient rester stables (environ 0,5 million de tonnes).

Pêches et nectarines : une production stable à 4Mt
Côté pêches et nectarines, la production de l'UE devrait se stabiliser à environ 4 millions de tonnes d’ici 2030 (-0,3% par an). La production européenne de pêches pour la consommation fraîche (environ 85% de la production totale) devrait diminuer de 0,4% par an, soit environ 3,3 millions de tonnes d'ici 2030, avec un déclin des surfaces en Espagne, Italie et la Grèce (-3% par an jusqu'en 2030, similaire à la baisse des sept dernières années). En France, où 90% de la production est vendue sur l’Hexagone avec des prix plus élevés en raison de la préférence nationale, la baisse devrait être plus limitée. En revanche, la production de pêches pour l’industrie devrait augmenter légèrement  (+ 0,2% par an) tirée par l’augmentation de la production en Grèce, premier pays producteur de l'UE (61%) de conserves de pêches.


Si la consommation de pêches et de nectarines fraîches sur l’UE a augmenté d'environ 4% par an au cours des cinq dernières années, il est prévu une diminution au cours de la période étudiée (-0,5% par an) à environ 6 kg / habitant en raison de concurrence avec d'autres fruits d'été et des prix en hausse liés à une production limitée à plus long terme. Les consommateurs passent facilement à d'autres types de fruits en été, par exemple les melons, qui sont de plus en plus disponibles dans supermarchés, y compris dans des emballages prêts à manger.

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