Face à la décision de nombreux maires de fermer les marchés de leur commune, les professionnels de l’alimentation disent « non à la fermeture ».
« Les primeurs, les fromagers, les poissonniers, les bouchers, les charcutiers-traiteurs ainsi que les producteurs et les grossistes se mobilisent pour demander aux maires de conserver les marchés car il est essentiel d’assurer la continuité de la distribution des denrées alimentaires et en particulier celle des produits frais nécessaires à la population », affirment huit organisations professionnelles1 dans un communiqué commun du 19 mars.
Pour éviter les fermetures, justifiées par le non-respect des consignes de sécurité imposées par le confinement, les organisations demandent que les commerçants, les municipalités et les forces de l’ordre travaillent de concert « pour trouver des solutions adaptées », notamment :
L’association, qui réunit les filières interprofessionnelles des fruits et légumes, de la pêche, de la viande et de la pomme de terre, rappelle qu’« en raison de la durée de vie courte de la plupart des produits, la mobilisation des professionnels est nécessaire afin de garantir à chaque stade des filières, les moyens humains, techniques et financiers qui contribuent à poursuivre l’activité et à répondre à la demande des consommateurs ». Ainsi, elle demande « aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour permettre la circulation de l’ensemble des salariés de ces filières afin de garantir, à tous les stades, la poursuite de leur activité, dont il a été rappelé qu’elle est prioritaire ».
Le ministère de l'Agriculture a rapidement répondu aux inquiétudes des professionnels dans un communiqué publié en fin de journée : «Conformément aux instructions envoyées aux préfets par le ministre de l’intérieur le 17 Mars, les marchés strictement alimentaires doivent continuer à se tenir à condition de respecter un espace plus important entre les étals et d’organiser le respect des distances réglementaires entre les clients ».
*Saveurs commerce, Fromagers de France, Opef, CFBTC,CNGT, FMGF, CGAD et marchés de France.
« Les primeurs, les fromagers, les poissonniers, les bouchers, les charcutiers-traiteurs ainsi que les producteurs et les grossistes se mobilisent pour demander aux maires de conserver les marchés car il est essentiel d’assurer la continuité de la distribution des denrées alimentaires et en particulier celle des produits frais nécessaires à la population », affirment huit organisations professionnelles1 dans un communiqué commun du 19 mars.
Pour éviter les fermetures, justifiées par le non-respect des consignes de sécurité imposées par le confinement, les organisations demandent que les commerçants, les municipalités et les forces de l’ordre travaillent de concert « pour trouver des solutions adaptées », notamment :
- installer des barrières à l’entrée des marchés pour limiter le nombre de personnes sur zone;
- renforcer le personnel municipal et/ou prévoir un relais entre les commerçants du marché pour organiser le flux de clients au niveau des barrières;
- espacer les étals et les points de vente mobiles entre eux. L’arrêt des activités non alimentaires libère de l’espace;
- prévoir au sein du marché, un personnel tournant (municipal ou commerçant) pour rappeler les règles de bonne conduite aux consommateurs;
- sur le point de vente, mettre en place des rubans adhésifs ou cagettes au sol pour matérialiser la distance de sécurité de plus d’un mètre entre les clients;
- veiller à rester à bonne distance des personnes qui entourent le personnel de vente;
- privilégier au maximum la vente servie pour limiter la manipulation des produits;
- protéger les produits en cas de distance insuffisante : vitrine fermée, plaque en plexiglas et/ou film plastique alimentaire sur les produits;
- laver les mains fréquemment avec de l’eau et du savon ou du gel hydroalcoolique;
- nettoyer et désinfecter de façon renforcée le matériel et les surfaces.
L'Acofal vient en renfort
L’Acofal, association de coordination du frais alimentaire, estime, elle aussi, que « les marchés couverts ou de plein vent doivent rester ouverts, suivant la réglementation mise en œuvre par les pouvoirs publics ».L’association, qui réunit les filières interprofessionnelles des fruits et légumes, de la pêche, de la viande et de la pomme de terre, rappelle qu’« en raison de la durée de vie courte de la plupart des produits, la mobilisation des professionnels est nécessaire afin de garantir à chaque stade des filières, les moyens humains, techniques et financiers qui contribuent à poursuivre l’activité et à répondre à la demande des consommateurs ». Ainsi, elle demande « aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour permettre la circulation de l’ensemble des salariés de ces filières afin de garantir, à tous les stades, la poursuite de leur activité, dont il a été rappelé qu’elle est prioritaire ».
Le ministère de l'Agriculture a rapidement répondu aux inquiétudes des professionnels dans un communiqué publié en fin de journée : «Conformément aux instructions envoyées aux préfets par le ministre de l’intérieur le 17 Mars, les marchés strictement alimentaires doivent continuer à se tenir à condition de respecter un espace plus important entre les étals et d’organiser le respect des distances réglementaires entre les clients ».
*Saveurs commerce, Fromagers de France, Opef, CFBTC,CNGT, FMGF, CGAD et marchés de France.