Avec 5 100 ha, les surfaces nationales implantées en poireaux de la campagne 2021-2022 seraient en hausse de 2 % par rapport à 2020-2021 et de 3 % par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes, indique Agreste, dans sa note du 27 octobre dernier. Les bassins ouest et centre-ouest participeraient à cette hausse tandis que les superficies du bassin sud-est reculeraient. La production nationale, à 154 200 tonnes, serait stable par rapport à celle de la campagne passée et en légère augmentation de 1 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les rendements seraient globalement en baisse, poursuit Agreste, et les récoltes de poireau primeur, essentiellement ligérien, seraient également en baisse par rapport à la campagne précédente.
Cette campagne n’est pas des plus simples pour les producteurs. Le repiquage des poireaux d’hiver a pris du retard avec les intempéries du mois de juin dans les Hauts-de-France. Le poireau, récolté à partir d’août, de gros calibre, est arrivé précocement dans le bassin nord. En septembre, les températures douces du début de mois ont provoqué parfois des problèmes de tenue du produit tandis que l’ensemble des bassins arrive en production. Les poireaux semblent globalement de bonne qualité malgré les intempéries et les excès d’eau du printemps ou de l’été. La pluie, globalement bénéfique pour les cultures en période estivale, a augmenté la pression sanitaire des maladies en Centre-Val de Loire.
Les prix du début de campagne du poireau primeur ont été soutenus mais ils ont rapidement baissé pour rester inférieurs à la moyenne 2016-2020 à partir de juillet. Pendant la période estivale, défavorable à la consommation, la demande était réduite tandis que la concurrence inter-bassin était plutôt marquée. Les prix du mois de septembre marquaient un recul de 25 % par rapport à ceux de la campagne 2020-2021 et de 15 % par rapport à ceux de la moyenne 2016-2020. Entre mai et août 2021, les exportations (4 000 tonnes) se replient de 9 % par rapport à l’année dernière et, avec des importations en hausse de 12 % sur un an (7 800 tonnes), le déficit se creuse de 2 % sur un an, conclut Agreste.
Cette campagne n’est pas des plus simples pour les producteurs. Le repiquage des poireaux d’hiver a pris du retard avec les intempéries du mois de juin dans les Hauts-de-France. Le poireau, récolté à partir d’août, de gros calibre, est arrivé précocement dans le bassin nord. En septembre, les températures douces du début de mois ont provoqué parfois des problèmes de tenue du produit tandis que l’ensemble des bassins arrive en production. Les poireaux semblent globalement de bonne qualité malgré les intempéries et les excès d’eau du printemps ou de l’été. La pluie, globalement bénéfique pour les cultures en période estivale, a augmenté la pression sanitaire des maladies en Centre-Val de Loire.
Les prix du début de campagne du poireau primeur ont été soutenus mais ils ont rapidement baissé pour rester inférieurs à la moyenne 2016-2020 à partir de juillet. Pendant la période estivale, défavorable à la consommation, la demande était réduite tandis que la concurrence inter-bassin était plutôt marquée. Les prix du mois de septembre marquaient un recul de 25 % par rapport à ceux de la campagne 2020-2021 et de 15 % par rapport à ceux de la moyenne 2016-2020. Entre mai et août 2021, les exportations (4 000 tonnes) se replient de 9 % par rapport à l’année dernière et, avec des importations en hausse de 12 % sur un an (7 800 tonnes), le déficit se creuse de 2 % sur un an, conclut Agreste.