AG de l' Aneefel : débats sur la compétitivité et protestation de Corbel

La formation des salariés est essentielle. Mais elle se heurte à des freins externes.
L’Aneefel tenait le 15 mars dernier son Assemblée générale à Lyon, à l’Hôtel de région, en plein cœur de La Confluence, récent projet urbain qui étend le centre ville de Lyon en créant un nouveau quartier durable.

Animée par Jean-Paul Malleval, directeur de l’Isema, la table ronde ouverte au public était une sorte de caisse à outils au service de la compétitivité de la filière, avec les interventions de Sylvia Garcia, déléguée générale de L’Allira, un cluster dédié aux métiers de l’agroalimentaire, Gibert Chavas, président du comité stratégique Rhône-Alpes et à l’initiative du projet Cap Valeur 2015, et Valérie Grosset, responsable du Département Etudes et Développement chez Intergros.

Réfléchir à des nouveaux modèles de recrutement

Les participants à l’AG ont ainsi eu la primeur du lancement du site prorh.intergros.com, qui propose aux entreprises une individualisation et un développement de la formation, à partir d’outils interactifs, clés en main, et en accédant à des financements.
« Il est évident pour tout le monde que la formation est essentielle, explique Valérie Grosset. Mais elle se heurte à des freins externes. Il faut également réfléchir à des nouveaux modèles de recrutement. C’est ce que nous tentons de faire via le site en fournissant des fiches métiers et, surtout, une aide pour rédiger les offres d’emploi et analyser les entretiens d’embauche." {{IMG:1}}
Daniel Corbel interpelle FranceAgriMer

De nombreux débats concernant la logistique ont suivi, avec notamment des échanges sur l’écotaxe poids-lourds.
« Si nos entreprises n’ont plus de rentabilité, elles vont mettre la clé sous la porte, et les producteurs n’auront plus de débouchés pour leurs produits. Tout ce qui  bouleverse le commerce bouleverse la production ! », expliquait Hugues Pouzin, directeur de la CGI.
En conclusion de la journée, Daniel Corbell, président de l’Aneefel, a profité de son discours pour interpeller FranceAgriMer sur les conditions d’éligibilité aux différentes subventions de l’État.
« FranceAgiMer nous répète qu’il y a des financements pour les expéditeurs et les exportateurs, mais les conditions d’éligibilité nous empêchent d’en bénéficier ! », s’est-il indigné.

Fleur Masson