Malgré des conditions climatiques difficiles au printemps et en début d’été, la production de certaines variétés de fruits s’avère finalement satisfaisante. Mais les exploitants sont confrontés à un nouvel obstacle : les produits peinent à trouver leur public...
Avec de beaux volumes de récoltes, certains fruits et légumes sont désormais présents « en quantité et qualité sur les étals », précise l’Interfel.
En revanche, la consommation est à la traîne. C’est notamment le cas pour l’abricot. Mais les pêches et les nectarines sont également concernées.
Conséquence : les producteurs doivent maintenant faire face à des problèmes d’écoulements de leurs stocks, accentués par la concurrence étrangère.
Interfel s’adresse aux consommateurs
Les représentants de producteurs ont du mal à cerner la situation. Les enquêtes d’opinion réalisées cette année pointent toutes du doigt la difficulté des Français face à l’inflation alimentaire.
De plus, une majorité de ménages dénoncent aujourd’hui les produits transformés et mettent en avant leur souhait de recentrer leurs habitudes de consommation vers plus d’aliments naturels, en particulier davantage de fruits et légumes…
Enfin, l’interprofession poursuit en attirant les esprits sur des prix jugés accessibles ; évoquant même des baisses. - 11 % pour les abricots au détail par rapport à juillet 2022. Jusqu’à - 25 % pour certaines variétés de tomates.
Avant de conclure sur un message clair à l’attention des consommateurs :
« Connaître la diversité et la disponibilité des fruits et légumes en cœur de saison, c’est s’assurer une alimentation saine au meilleur prix. C’est le bon moment, la qualité est là : consommez des fruits et légumes ! »