Un an après sa création, le collectif Nouveaux champs, qui garantit aux consommateurs des produits sans résidus de pesticides quantifiables, est passé de sept membres à 52. La démarche compte poursuivre son essor en 2019.
Lancé en janvier 2018, le collectif Nouveaux champs, porté par Les Paysans de Rougeline, a réuni en un an de nombreux nouveaux adhérents. Ils étaient sept à l’origine ; ils sont désormais 52, la plupart en fruits et légumes frais. Le collectif, qui tenait une conférence de presse à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, représente ainsi 10% de la production française et 3000 producteurs, selon Gilles Bertrandias, président du collectif. Grâce à l’arrivée de ses nouveaux adhérents, le collectif propose désormais une gamme de 108 références, avec 26 espèces de fruits et légumes frais labellisées « zéro résidus de pesticides ».
Pour garantir leur promesse, les producteurs privilégient la prophylaxie, les outils physiques, type filets, ou encore le biocontrôle. Un an après le lancement de la démarche, les producteurs ont réduit leur IFT moyen (indice de fréquence de traitement) de 51%, annonce le collectif. « Nous sommes déjà en avance sur les objectifs fixés à 2025 par le ministère de l’Agriculture », note Gilles Bertrandias.
Les tonnages proposés devraient par ailleurs augmenter significativement. « En 2018, nous avions un potentiel de production d’environ 25000 tonnes, mais seules 9500 tonnes ont été labellisées », témoigne Gilles Bertrandias. Certains produits n’ont pas été labellisés faute de marché, d’autres n’ont pas réussi à atteindre les objectifs lors des analyses de résidus.
Enfin, Nouveaux champs envisage d’augmenter encore le nombre de ses adhérents. Il pourrait ainsi dépasser les 80 membres avant la fin de l’année.
À plus long terme, Nouveaux champs n’exclut pas de s’intéresser à d’autres questions que les résidus de pesticides. « L’esprit du collectif Nouveaux champs est celui de la progression constante de l’agriculture », a rappelé en conclusion Gilles Bertrandias.
Lancé en janvier 2018, le collectif Nouveaux champs, porté par Les Paysans de Rougeline, a réuni en un an de nombreux nouveaux adhérents. Ils étaient sept à l’origine ; ils sont désormais 52, la plupart en fruits et légumes frais. Le collectif, qui tenait une conférence de presse à la veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, représente ainsi 10% de la production française et 3000 producteurs, selon Gilles Bertrandias, président du collectif. Grâce à l’arrivée de ses nouveaux adhérents, le collectif propose désormais une gamme de 108 références, avec 26 espèces de fruits et légumes frais labellisées « zéro résidus de pesticides ».
Un IFT moyen divisé par deux
Pour rappel, le collectif est né de l’ambition de répondre aux attentes sociétales et propose des produits issus d’une agriculture durable garantis « zéro résidus de pesticides ». « Toutes les substances actives qui génèrent des résidus sont analysées », précise Gilles Bertrandias.Pour garantir leur promesse, les producteurs privilégient la prophylaxie, les outils physiques, type filets, ou encore le biocontrôle. Un an après le lancement de la démarche, les producteurs ont réduit leur IFT moyen (indice de fréquence de traitement) de 51%, annonce le collectif. « Nous sommes déjà en avance sur les objectifs fixés à 2025 par le ministère de l’Agriculture », note Gilles Bertrandias.
Plus de produits et plus d’adhérents pour 2019
Si la tomate reste le produit largement majoritaire, vingt nouveaux produits devraient être labellisés en légumes (radis, haricot vert, artichaut, endive, asperge, champignon…), en fruits (banane, pêche, nectarine, amande…) et même en produits transformés (jus de pomme, pâte, pruneau, vin). Ce sont ainsi 46 produits qui devraient être labellisés avant la fin de l’année.Les tonnages proposés devraient par ailleurs augmenter significativement. « En 2018, nous avions un potentiel de production d’environ 25000 tonnes, mais seules 9500 tonnes ont été labellisées », témoigne Gilles Bertrandias. Certains produits n’ont pas été labellisés faute de marché, d’autres n’ont pas réussi à atteindre les objectifs lors des analyses de résidus.
Enfin, Nouveaux champs envisage d’augmenter encore le nombre de ses adhérents. Il pourrait ainsi dépasser les 80 membres avant la fin de l’année.
Vers la HVE
Le collectif souhaite encourager l’émergence de la « troisième voie » de l’agriculture en s’appuyant sur le socle global de la HVE. 50% des producteurs du collectif Nouveaux champs sont déjà « engagés dans la démarche HVE » (certification niveau 2) et 14% (soit sept producteurs) sont détenteurs de la certification HVE (niveau 3). Dans l’optique de tendre vers la HVE, le collectif accompagnera ses adhérents et réalisera, chez chacun d’entre eux, un bilan annuel.À plus long terme, Nouveaux champs n’exclut pas de s’intéresser à d’autres questions que les résidus de pesticides. « L’esprit du collectif Nouveaux champs est celui de la progression constante de l’agriculture », a rappelé en conclusion Gilles Bertrandias.