Le terme d’"Assises" des Fruits et Légumes a été préféré par Stéphane Le Foll à celui d’"États généraux" proposé par Bruno Dupont, président d’Interfel, lors de la réunion du 26 septembre au ministère de l’Agriculture. Mais l’idée est la même: échanger sur la situation inquiétante de la filière et son avenir, après une campagne 2014 très difficile, notamment liée à un marché en berne.
Ce rendez-vous se tiendra au printemps 2015, a annoncé le ministre de l’Agriculture, avec parmi ses sujets l’innovation et le développement de nouveaux marchés dans la restauration collective et l’export. Mais pour l’heure, il n’a pas été tranché qui d’Interfel ou du ministère organisera et financera ces assises.
Pour Emmanuel Demange, directeur de la FNPF, cet événement devra être l’occasion d’apporter des réponses concrètes aux deux problématiques essentielles de la filière: des consommateurs qui n’achètent pas et des prix payés aux producteurs qui ne le rémunèrent pas ou pas assez:
Ce rendez-vous se tiendra au printemps 2015, a annoncé le ministre de l’Agriculture, avec parmi ses sujets l’innovation et le développement de nouveaux marchés dans la restauration collective et l’export. Mais pour l’heure, il n’a pas été tranché qui d’Interfel ou du ministère organisera et financera ces assises.
Pour Emmanuel Demange, directeur de la FNPF, cet événement devra être l’occasion d’apporter des réponses concrètes aux deux problématiques essentielles de la filière: des consommateurs qui n’achètent pas et des prix payés aux producteurs qui ne le rémunèrent pas ou pas assez:
"Ces assises doivent être ouvertes au-delà de la filière, en intégrant notamment les consommateurs, ou les associations environnementales non dogmatiques si elles sont au fait de nos problématiques. L’enjeu est de pouvoir parler de tous les sujets, comme les contraintes sociales, le coût du travail, la valorisation des produits ou l’environnement avec les questions d’eau ou des interventions en production, notamment phytosanitaires. Nous devons avoir des réponses concrètes, pour savoir si l’on souhaite demain maintenir nos producteurs en place, ou si l’on préfère importer des fruits et légumes!"La semaine prochaine, Bruno Dupont rencontrera les services du ministère de l’Agriculture, afin d’échanger sur la tenue de ces assises, et d'en fixer notamment les grands axes.