L'endive française fragilisée par l'UE

Lundi 5 février, les membres de l’association des producteurs d’endives de France (Apef), ont rédigé une lettre ouverte à l’attention du Premier ministre Gabriel Attal. Son discours du 1er février 2024 n’a pas rassuré. « Faut-il renoncer à la production d’endives en France ? » se questionnent-ils.

chicory farm

L’endive est le 4e légume frais le plus consommé en hiver, la France est le premier pays producteur mondial avec 130.000 t.

© hansenn - stock.adobe.com

Lors de son discours, le 1er février dernier, deux phrases fortes ont donné un peu d’espoir aux producteurs d’endives : « Nous voulons être souverains, souverains pour cultiver, souverains pour récolter, souverains pour nous alimenter » et « deux mots d'ordre pour l’agriculture : produire et protéger », avait alors évoqué Gabriel Attal. Deux phrases qui font sens, et pourtant...

Suppression des outils de production

Il est prévu, après 2024, le retrait de plusieurs substances actives : Benfluraline, Triflusulfuron-méthyle, Spirotétramate. Des substances actives qui permettent de garantir la pérennité technique et économique de la culture traditionnelle des Hauts-de-France (90 % de la production française).

« Après la saison 2024, nous serons dans une impasse technique. Nos outils de production vont être supprimés et cela va mettre à mal la filière et notamment ceux qui produisent des racines d’endives », explique Pierre Varlet, directeur général de l’Association…

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