Champagne : du mildiou sur grappe généralisé
Sur le Réseau de surveillance biologique du territoire (SBT), près de 80 % des parcelles sont maintenant concernées par du mildiou sur grappes. Dans plus d’un tiers des cas, la fréquence de grappes touchées dépasse 10 %.
La situation est dégradée sur feuilles et sur grappes dans certains secteurs du vignoble. La pression reste exceptionnellement élevée. « Il faut maintenir la vigilance », recommandent les observateurs du BSV.
Alsace : aucun répit
Le risque fort est fort ans le vignoble. Il y a peu de taches fraîches, mais une progression du rot brun et gris est possible.
Les pluies de la semaine passée ont à nouveau pu générer des repiquages. Il n’y a aucun temps de pause dans les cycles qui s’enchaînent. Cela signifie que des nouveaux symptômes sont attendus sur feuilles et sur grappes.
Gironde, Dordogne : 2 mm suffisent
Le risque est toujours très fort sur la quasi-totalité du vignoble. Des sorties sur l’ensemble des secteurs de rot brun ont été observées avec des fréquences et intensités très variables. Des contaminations sont possibles pour des pluies dès 2 mm.
Centre-Val de Loire : un week-end contaminant
La situation reste très favorable dans tout le vignoble du fait des pluies prévues cette semaine, des symptômes déjà bien présents (repiquage) et du stade encore sensible de la vigne. Il faut rester vigilant notamment vis-à-vis de l’épisode pluvieux important prévu pour ce vendredi 12 juillet.
Provence : un risque fort à très fort
De nouvelles taches continuent d’apparaître sur les jeunes feuilles et sur le haut de la végétation. Elles font suite aux pluies de la fin juin. Sur les grappes, dans la majorité des cas, le mildiou a peu évolué, voire reste stable. Les baies sont en cours de flétrissement et dessèchement selon les secteurs.
Sur 43 parcelles observées, 38 parcelles ont des symptômes sur feuilles et 19 sur grappes.
Cognac : attention à l'humectation
D’après le modèle, le risque potentiel évoluera peu dans les prochains jours, il restera très fort sur la majorité du vignoble. Localement, une baisse pourra être observée.
Le nombre d’oospores disponibles pour les contaminations épidémiques va lentement augmenter dans le vignoble.
Dans le cas de l’hypothèse la plus probable, des contaminations modérées à fortes sont calculées pour des pluies de plus de 2 mm. Des repiquages sont possibles dans le cas d’une humectation longue du feuillage.
Gascogne : une pression haute, mais en baisse
La pression est majoritairement en baisse cette semaine, mais le risque reste fort sur l’ensemble des secteurs. Des pluies de 3 mm suffiront pour de nouvelles contaminations avec un temps d’incubation de 5 jours. Si les conditions météo s’améliorent, la situation devrait se stabiliser.
Beaujolais et nord de la vallée du Rhône : des nécroses d'apex
Tous des vignobles présentent des symptômes sur feuilles et sur grappes. Les fréquences sur grappes atteignent 100 % dans plusieurs vignobles, mais les intensités ne dépassent généralement pas 50 %.
À ce jour, le risque est encore très fort.
En Savoie, des symptômes de rot gris, de rot brun, de mildiou mosaïque sur canopée, mais aussi des nécroses des apex ont été observés pour les secteurs très touchés.
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