L'offre en broyeurs à sarments montés sur chenillard s'étoffe

Le mercredi 6 mars, cinq broyeurs à sarments sur chenillards étaient en démonstration à Marsannay-la-Côte en Bourgogne, à l’initiative de la chambre d’agriculture de Côte-d’Or.

Le broyage est devenu le mode de « destruction » des sarments le plus courant en Bourgogne.

© Emmanuelle Thomas

Dans les vignes étroites de Bourgogne, le broyage des sarments à la parcelle est devenu le mode de gestion des bois de taille majoritaire : 48 % des répondants à l’enquête, menée dans le cadre de l’observatoire des pratiques culturales mis en place par la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne (CAVB), ont en effet opté pour le broyage des sarments à la parcelle en 2023, contre 43 % pour le brûlage et 9 % pour d’autres pratiques (export pour brûlage ou chauffage ou compostage).

Le broyage a l'avantage de restituer gratuitement de la matière organique au sol, de stocker du carbone, et de ne pas émettre de particules fines dans l’air. Dans les vignes étroites, le montage peut se faire sur enjambeur mais également sur chenillard, cette solution permettant de moins tasser les sols et de passer en conditions de moindre portance.

La chambre d’agriculture de Côte-d’Or a proposé, le 6 mars à Marsannay-la-Côte, une démonstration de cinq broyeurs sur chenillards…

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