Les rosés de garde du futur sont à l'étude

Certains producteurs en ont toujours fait, mais depuis deux ans, le Centre du rosé-IFV étudie plus précisément les rosés « de garde », c’est-à-dire des vins qui pourraient se conserver jusqu’à trois ans, voire plus.
Une manière pour la Provence de diversifier et de monter en gamme.

Le Centre du rosé-IFV a organisé une première réunion pour « défricher » ce que sont et pourraient être ces vins par rapport à l’existant : il s’agirait de garder la finesse et l’élégance, d’augmenter la complexité en bouche et de rester dans la couleur pâle des vins de la région. Plusieurs dégustations associant de nombreux partenaires (ODG, interprofession, œnologues…) ont permis de définir quatre idéotypes, à partir de 18 vins issus des millésimes 2014, 2013, 2012 et antérieurs.

Ces idéotypes ont ensuite été présentés aux consommateurs. Ceux-ci les apprécient davantage avec l’information « rosé de Provence de garde ».
Les deux groupes de consommateurs (Angers et Var) ont aussi des appréciations un peu différentes : les rosés de garde sont globalement mieux notés dans leur région d’origine et les consommateurs du Var semblent mieux apprécier les vins aux notes boisées. Ce travail se poursuit en 2016, avec une caractérisation plus poussée des caractéristiques souhaitées des rosés de garde et la mise au point de méthodes pour leur élaboration (sélection parcellaire, vinification adaptée, passage sous bois…).

Pour aller plus loin, nous vous conseillons la lecture de l'article "Ils élèvent leurs rosés sous bois", paru dans Viti