Créée en 1924 à Paris, l'OIV inaugure un nouveau siècle en élisant sa présidente, Yvette ven der Merwe, spécialiste des nouvelles technologies de l'information et en adoptant un plan stratégique 2025-2029.
L'organisation internationale entend notamment promouvoir une viticulture durable et résiliente, adapter l'oenologie au futur et simplifier le commerce international.
Une Française à la tête de la commission oenologie
Parmi les nouveaux élus, la française Valérie Lempereur accède à la présidence de la commission oenologie. Un poste clé, puisque la commission est notamment chargée d'évaluer les nouvelles pratiques oenologiques et les méthodes d'analyse.
Oenologue et directrice de la valorisation à l'IFV, Valérie Lempereur devient la deuxième femme nommée à ce poste après l’allemande Monika Christmann (de 2009 à 2012). Elle suit les traces de Jean-Luc Berger ancien directeur technique et adjoint de l’IFV qui avait présidé la commission œnologie de 2003 à 2006.
Acidification et stabilitation protéique
Durant son assemblée générale, l'organisation internationale a adopté 13 résolutions, parmi lesquelles, deux nouvelles pratiques oenologiques :
- Autorisé depuis le millésime 2022 pour bloquer la FML, l'acide fumarique a été validé pour l'acidification des vins. En tant qu'additif, il sera soumis à étiquetage.
Lire ausi : L'acide fumarique au banc d'essai
- L'utilisation de silice mésoporeuse fonctionnalisée pour améliorer la stabilité protéique des vins. Ce matériau se présente sous forme d'une poudre à ajouter au vin, comme un collage. Classé comme auxiliaire technologique, il n'est pas soumis à étiquetage.
Rappelons qu'il faut attendre la publication du règlement communautaire pour que ces pratiques oenologiques soient autorisées en France.