Rosés : la bulle spéculative du vin ?

Plus qu’une mode, la consommation à la hausse de vins rosés semble bien être une tendance… Française avant tout, mais désormais mondiale. Près de 10 % des vins tranquilles consommés sont des rosés ! En 2014, 22,7 millions d’hectolitres de rosés ont ainsi été bus, soit une hausse de 20 % depuis 2002. Pour défendre ses positions, la France, Provence en tête, mise avant tout sur la valorisation de sa production, laissant à ses concurrents espagnols ou sud-africains les volumes produits à bas coûts.

vin rosé

Quatre pays représentent 80 % des volumes mondiaux de vins rosés : la France avec (7,6 Mhl), l’Espagne (5,5 Mhl), les États-Unis (3,5 Mhl) et l’Italie (2,5 Mhl).

© © F. MILLO/CIVP

En 10 ans, la production de vins rosés a augmenté de 16 % au niveau mondial ! En 2014, 24,3 millions d’hectolitres ont été produits, soit 9,6 % de la production mondiale de vins hors effervescents, d’après les chiffres de l’OIV et du Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP), dans le Focus 2015 sur le marché des rosés.

Si la production a pu se développer ces dernières années sous l’impulsion d’une hausse de la consommation, seuls quatre pays représentent 80 % des volumes mondiaux :

  • la France avec 7,6 Mhl de rosés en 2014 ;
  • suivie de l’Espagne (5,5 Mhl) ;
  • les États-Unis (3,5 Mhl) ;
  • et l’Italie (2,5 Mhl).

Notre pays produit d’ailleurs 30 % des vins rosés mondiaux, avec une croissance de 50 % en volume entre 2002 et 2014. Nos rosés vins de France/IGP représentent environ 4 Mhl, alors que les AOC sont à 3 Mhl.

De nouveaux consommateurs

À côté de ces leaders, des nouveaux pays s’affirment de plus en plus sur la production de vins rosés.

  • L’Afrique du Sud, le Chili et l’Australie ont ainsi augmenté progressivement leur production depuis le début des années 2000, avec respectivement + 
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