
L’ISMEA, l'Institut des services de l'agriculture et des marchés agroalimentaire italien, en partenariat avec un autre institut italien viennent de créer l'Observatoire du Vin.
La première étude de cette structure indique que :
- 64% de la consommation de vin en Italie se fait à domicile, en particulier pendant les repas (72%). [ndlr: La tendance vin à l'apéro n'a pas encore séduit par delà les Alpes]
- Sur le premier semestre 2015 par rapport à la même période sur 2014, la consommation à domicile a chuté de 3,9% en volume tout en enregistrant une lègère augmentation en valeur (+0,9%)
- L'étude montre que le prix des vins de table est une nouvelle fois en baisse. Les vins italiens subissent la concurrence des vins d'importation notamment ceux en provenance d'Espagne.
Sur les vins d'appellation, le prix reste stable - Les ventes de vin dans le canal Horeca, qui en Italie représente 38% des ventes totale, ont augmenté au troisième trimestre de 2015 comparativement à la même période de l'année précédente: +3,1% en volume et de 2,3% en valeur
Pour l'ISMEA, la qualité et l’augmentation du volume de la vendange 2015, en Italie, par rapport à 2014, devraient redonner confiance au consommateur italien.
Autre point marquant selon Raffaele Borriello, directeur général ISMEA:
Les exportations de vins en 2015 pourraient atteindre un résultat record de 5,5 milliards euros, soit une augmentation d'environ +7% sur le chiffre pour 2014. La filière vin avec sa capacité innée à raconter l'histoire du territoire d'origine, agit comme un guide pour l'ensemble de l'Italie sur les marchés étrangers. L'exposition universelle de Milan a aussi agit comme une formidable vitrine. Il faut ajouter à cela une série de mesures prises par le gouvernement pour booster l'internationalisation de la filière. Tout cela augure une bonne année 2016, malgré les incertitudes liées à la tensions géopolitiques mondiales et la crise de nombreuses économies en dehors de l'UE.