Les vendanges risquent d’avoir un goût amer cette année à Cognac. Ce ne sera pas la faute du mildiou favorisé par une météo pluvieuse tout au long de l’automne, de l’hiver et du printemps, ni celle de la grêle qui s’est abattue sur le vignoble en juin. Mais plutôt la faute au rendement autorisé en 2024, inférieur à 9 degrés d’alcool. 8,64 hl d’alcool pur par hectare pour être exact. Un niveau qui n’avait jamais été aussi bas depuis 2009. Alors que des records avaient été atteints depuis 2018 – hormis en 2020 – avec plus de 14 hl d’alcool pur, la descente s’est enclenchée en 2023 avec un rendement autorisé de 10,5.
Ce qui s’explique par la baisse des expéditions ces trois dernières années : - 4,8 % en 2022, puis - 22,2 % en 2023, et - 12,2 % en 2024. Les causes invoquées sont, pêle-mêle : les menaces de taxes Trump en 2019, la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’inflation, les tensions entre l’Union européenne et la Chine, ou encore la possible réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis.
Que vont devenir les contrats ?
Chez les viticulteurs, si cette nouvelle baisse était atte
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