Plus de 250 travaux sont éligibles aux certificats d’économie d’énergie (CEE), dont 20 pour l’agriculture. Ces derniers concernent le thermique (stockage d’eau chaude, récupération de chaleur, pompe à chaleur…), les utilités (variateurs électroniques de vitesse sur moteurs asynchrones, systèmes de régulation sur un groupe de production de froid…) ou encore le contrôle et les préconisations de réglage des moteurs des tracteurs.
Chaque investissement équivaut à un certain nombre de Kwh « cumac » (la contraction de cumulés et actualisés). Là où la situation se complique, c’est que tous les fournisseurs ne proposent pas les mêmes primes. Et que le « prix » du kWh cumac évolue, car il est soumis aux lois de l’offre et de la demande. Après une période de baisse, le prix du kWh cumac, consultable sur le site emmy.fr, a connu une croissance durant l’année 2018, pour dépasser 0,65 euro en décembre. Il est donc vivement conseillé de mettre en concurrence les acheteurs de certificats. Il est possible de réaliser les démarches soi-même, mais, avec la complexité du dossier, il peut être judicieux de s’adjoindre les services d’intermédiaires spécialisés ou de passer par les fournisseurs de matériel.
La description complète des travaux éligibles est disponible sur le site du ministère de l’Écologie et du Développement durable sous forme de fiches (chercher « opérations standardisées d’économie d’énergie »).
Article paru dans Viti Leaders de février 2019