Thomas Guibert : "L'environnement, une vision et une responsabilité collectives"

L'Agence Fleurie nous propose de découvrir le portrait de Thomas Guibert, propriétaire du Château Roquevieille et du Château Palatin.

Voir plus loin et plus grand

Depuis l’enfance, Thomas Guibert évolue dans l’univers du vin et de la vigne grâce à son grand-père. Ingénieur de l’école de Purpan, œnologue, il commence sa carrière en travaillant pour les autres, dans une propriété appartenant à une société de négoce, puis dans une propriété de Saint-Émilion. Au décès de son beau-père, il y a cinq ans, il décide de se lancer.

Thomas Guibert reprend les domaines de Roquevieille et Palatin. Ces deux propriétés représentent alors un peu moins de douze hectares. Il rachète des vignes et prend des fermages pour arriver aujourd’hui à une vingtaine d’hectares sur les deux appellations. Dans les années à venir, il veut continuer à se développer pour enrichir son offre. 

"Coup de pouce aux espèces existantes"

S’inscrivant dans la lutte biologique par conservation d’habitats, sa démarche ne consiste jamais à introduire de nouvelles espèces mais à comprendre le fonctionnement d’un lieu et à proposer des aménagements et des pratiques visant à « donner un coup de pouce aux espèces existantes ». L’idée, c’est de « rester dans l’existant et d’aider les éléments présents à coloniser les cultures, en actionnant quelques leviers efficaces ».

Faire avancer les choses en matière de biodiversité

L’environnement est un sujet qui lui tient à cœur. Son mémoire de fin d’études a d'ailleurs conduit à la mise en place d’une station de traitement des effluents pour les adhérents du syndicat Castillon Côtes de Bordeaux. Aujourd’hui, il n’a rien perdu de ses convictions. Elles se traduisent par un engagement environnemental sur ses propriétés qui disposent d’une certification de niveau 2. Elles s’expriment aussi au niveau collectif, puisque :

Dans ce secteur, agir seul n’a pas de sens. L’impact ne peut venir que d’actions communes.

Si Thomas Guibert se félicite des progrès « énormes » réalisés ces cinq dernières années par les vignerons de Bordeaux dans le domaine environnemental, beaucoup reste à faire. Il plaide pour que l’ensemble des viticulteurs s’inscrivent dans une démarche globale. La commission environnementale de Saint-Émilion, qu’il a coprésidée, a instauré l’inscription d’une certification environnementale dans le cahier des charges de l’appellation pour les propriétés, au plus tard en janvier 2023.

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