« Nous parlons beaucoup de maladies ou de ravageurs émergents, mais attention à ne pas oublier les connaissances acquises par le passé. Le pourridié en fait partie », alerte Olivier Yobrégat, ingénieur à l’IFV Occitanie.
En effet, même si aucune enquête épidémiologique d’ampleur nationale n’a été réalisée sur le sujet récemment, le pourridié se rencontre régulièrement dans des parcelles de vignes replantées après le défrichage d’un bois ou vigne sur vigne.
Alors que l’agroforesterie prend de l’ampleur dans le vignoble, ce risque doit être pris en compte dans le choix des espèces, car la maladie est liée à la présence d’arbres.
Une maladie des racines
Bien qu’il existe trois champignons responsables du pourridié sur vigne en France, la maladie est principalement due au champignon Armillaria mellea (pourridié agaric). Ce champignon se développe sur les racines des plantes et les empêche petit à petit de fonctionner. La plante dépérit et meurt littéralement de faim et de soif. Les symptômes ne sont donc pas très spécifiques : rougissements, rabougrissements...
En revanche, dans les parcelles, le pourridié se reconnaît à l
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