Davantage que la certification en bio, ce sont les pratiques viticoles qui comptent

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L’agriculture biologique est globalement propice à la biodiversité, mais son impact est assez variable en fonction des pratiques considérées. Par exemple, le travail du sol favorise les collemboles, mais défavorise les pollinisateurs. Photo : pixel6TM
La perturbation du sol, l’utilisation d’insecticides et le taux de cuivre sont les trois facteurs les plus importants pour expliquer l’impact de la viticulture sur la biodiversité. Telle est la conclusion d’une étude de l’Inrae Bordeaux publiée récemment. Son objectif était de faire le point sur l’impact de la viticulture biologique sur la biodiversité. En effet, plusieurs méta-analyses ont montré que l’agriculture biologique était globalement favorable à la biodiversité, mais que son impact était assez variable.En poussant les investigations à l’échelle de la parcelle viticole, l’Inrae confirme cette variabilité : au regard de sept groupes taxonomiques, la viticulture biologique a favorisé l’abondance des araignées (+ 84 %) et des collemboles (+ 32 %) par rapport à la viticulture conventionnelle. Elle a néanmoins limité l’abondance des pollinisateurs sauvages (- 11 %) et de la biomasse microbienne du sol (- 9 %). Aucun effet n’a été observé sur les carabes, les acariens et d’autres microarthropodes du sol. Peu d’effets ont été mis en évidence sur la richesse taxonomique.Une approche par pratiquesplus pertinentePour expliquer ces résultats, les chercheurs soulignent…
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