Davantage que la certification en bio, ce sont les pratiques viticoles qui comptent
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Publié le : Dernière Mise à jour : 21.02.2023Par : Irène AubertLecture : 1 min.
La perturbation du sol, l’utilisation d’insecticides et le taux de cuivre sont les trois facteurs les plus importants pour expliquer l’impact de la viticulture sur la biodiversité. Telle est la conclusion d’une étude de l’Inrae Bordeaux publiée récemment. Son objectif était de faire le point sur l’impact de la viticulture biologique sur la biodiversité. En effet, plusieurs méta-analyses ont montré que l’agriculture biologique était globalement favorable à la biodiversité, mais que son impact était assez variable.En poussant les investigations à l’échelle de la parcelle viticole, l’Inrae confirme cette variabilité : au regard de sept groupes taxonomiques, la viticulture biologique a favorisé l’abondance des araignées (+ 84 %) et des collemboles (+ 32 %) par rapport à la viticulture conventionnelle. Elle a néanmoins limité l’abondance des pollinisateurs sauvages (- 11 %) et de la biomasse microbienne du sol (- 9 %). Aucun effet n’a été observé sur les carabes, les acariens et d’autres microarthropodes du sol. Peu d’effets ont été mis en évidence sur la richesse taxonomique.Une approche par pratiquesplus pertinentePour expliquer ces résultats, les chercheurs soulignent…
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