La biodiversité en renfort des insecticides contre les vers de la grappe

Article réservé aux abonnés

« Je pense qu’il y a des papillons Cryptoblabes gnidiella depuis très longtemps dans notre vignoble situé en bord de mer entre Toulon et Saint-Tropez. Mais jusqu’à 2018, les dégâts sur les 125 ha de vigne du domaine n’étaient pas conséquents. Après la douche froide il y a trois ans, nous avons fait le choix d’arrêter la confusion sexuelle et d’utiliser d’autres méthodes autorisées en bio, efficaces à la fois sur les trois ravageurs eudémis, cochylis et cryptoblabes.Avant que les grappes ne soient fermées, nous commençons la protection par un passage avec des Bacillus thuringiensis kurstaki souche SA-11. Quand arrive la véraison, on positionne le premier traitement à base de spinosad. La vitesse d’avancement des pulvé est alors réduite pour augmenter la masse d’air qui passe dans le feuillage et espérer toucher les baies où se trouvent les cryptoblabes. Cette stratégie est celle qui nous a donné les meilleurs résultats mais elle n’est pas satisfaisante. Avec cryptoblabes, la lutte est aveugle. Alors on recherche, on piège et on teste ; dernièrement les trichogrammes.En complément des solutions autorisées en bio, nous misons donc beaucoup sur la biodiversité du vignoble.…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Viticulture

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15