La demande export pour les crémants de Bourgogne est galopante

Après 2021 et sa petite récolte, c’est avec soulagement que les producteurs et élaborateurs de crémants-de-bourgogne envisagent 2022. « Nous allons pouvoir répondre à nos demandes commerciales », indique Pierre du Couëdic, délégué général de l’Union des producteurs et élaborateurs de crémants-de-bourgogne (UPECB). L’appellation apparaît très en forme, avec une dynamique de croissance des ventes et de valorisation.

L’année 2021 a été très positive pour les crémants-de-bourgogne, qui ont battu un record de commercialisation à 23,4 millions de cols.

© UPECB

Après un record de ventes en 2019 à 21,2 M cols, l’année 2020 et ses restrictions ont été difficiles, mais pas catastrophiques (- 8 % à 19,4 millions cols). Et le rattrapage a été fulgurant en 2021: avec 23,4 millions cols, le record de 2019 a été largement battu.

« La demande est très forte à l’export, qui galope, tandis que le marché français se stabilise », explique le délégué général. Pas loin d’une bouteille sur deux est expédiée à l’étranger. Avec les États-Unis comme première destination. Un pays qui est passé devant l’Allemagne comme premier consommateur d’effervescents au niveau mondial et qui devrait croître encore.

De nouveaux consommateurs de crémants

Les pays scandinaves sont le 2e marché export des crémants-de-bourgogne, devant le Royaume-Uni. « Nous suivons ce dernier attentivement, car il annonce souvent les tendances qui arrivent ensuite en France », souligne Pierre du Couëdic. De fait, le phénomène prosecco a débuté outre-Manche. S’il a secoué les positions traditionnelles, il a aussi ouvert des portes auprès de nouveaux consommateurs qui découvrent actuellement le crémant comme une alternative.

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