La plante idéale sous le cavaillon n’existe pas

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Le thym d’Angleterre  a du mal à se développer  en période de sécheresse (photo prise le 24 avril 2017 à Montreuil-Bellay (49). Photo : Laurent Dutruel
Afin de s’affranchir du désherbage chimique et de limiter le désherbage mécanique, les experts du projet Placohb recherchent les espèces les plus adaptées à la culture de la vigne. Parmi les nouvelles espèces étudiées figurent le thym.Pour éviter le désherbage chimique, l’enherbement du cavaillon est-il une solution ? Quelles plantes seraient les plus adaptées ? Alain Ferre de la station expérimentale des Pays de la Loire Arexhor qui participe au Placohb dresse le portait robot de la plante idéale de couverture en pépinière, transposable sous cavaillon. « Le végétal, énumère-t-il, doit s’implanter rapidement, résister à la sécheresse et aux pluies abondantes, couvrir le sol efficacement, améliorer le sol, héberger des auxiliaires mais pas de ravageurs et surtout empêcher le développement des adventices sans concurrencer la culture. »Les expérimentateurs sont donc en face d’un dilemme.Le Thym passe au banc d’essaiSi la plante arrive à contrôler les adventices, elle concurrencera sûrement la culture. Des pistes existant néanmoins. Il est possible de semer des plantes qui agissent par allélopathie (interactions biochimiques directes ou indirectes,…
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