Publié le : Dernière Mise à jour : 21.02.2023Par : Irène AubertLecture : 2 min.
Le dépérissement observé à la vigne proviendrait-il d’un dysfonctionnement hydraulique de la plante à cause de la sécheresse, des pathogènes dans les vaisseaux ou des interactions entre les deux ? Voilà le type d’hypothèse que se propose de tester Chloé Delmas, chargée de recherche à l’Inra de Bordeaux et responsable du projet Physiopath. Des seuils de contrainte« Jusqu’à présent, la recherche a surtout étudié, d’un côté le cortège de pathogènes présents dans le bois, et de l’autre, la réponse physiologique de la vigne par rapport à des stress, comme la sécheresse, par exemple. Notre objectif est de comprendre les interactions entre ce qui est lié au climat, aux pathogènes et à l’état physiologique de la plante », indique la jeune scientifique, qui va travailler avec une vingtaine de chercheurs de l’Inra, certains spécialistes de la santé de la vigne et d’autres physiologistes de la vigne et des plantes en général (arbres, notamment). Leur objectif final est de définir des seuils de contraintes qui entraînent les ceps vers le dépérissement. « Nous allons travailler d’abord en serre, puis sur des parcelles expérimentales, pour vérifier si les seuils établis…
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