Les drones avaient effectué une éphémère apparition dans le monde agricole pour réaliser de la cartographie intra-parcellaire notamment. Ils ont vite été supplantés par les satellites, mais semblent revenir en force.
Exergue n°429473
« L’Anses a rendu en octobre 2022 les conclusions de son étude menée entre 2019 et 2021 sur l’utilisation du drone pour réaliser la pulvérisation d’intrants sur vigne en forte pente, signale Henry Joffroy, délégué Sud-Est de la Fédération professionnelle du drone civil (FPDC). Avec une réduction de près de 300 fois de l’exposition des opérateurs aux intrants viticoles et une diminution de la pénibilité du travail et du risque d’accident, son avis est plutôt favorable. Reste maintenant à sortir le drone de l’arrêté d’épandage de 2015 interdisant le recours aux épandages aériens. » Le délégué régional ne s’y trompe pas, le principal point de blocage de l’utilisation du drone en agriculture est avant tout réglementaire. Pour ce qui est de l’épandage d’intrants, il avance un argument de poids : « Les drones émettent un souffle vertical descendant qui a tendance à plaquer les produits pulvérisés au sol. Il existe donc nettement…
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