Le cabinet d’audit et de conseil PwC publie en partenariat avec Unigrains, une étude sur la question du financement des coopératives agricoles. En effet comme le précise l’étude, dans le contexte actuel, « les coopératives ont des besoins croissants de financement mais leurs modèles économiques et cadres juridiques limitent l’accès aux sources externes de capitaux haut de bilan ». Aussi pour y remédier, certaines d’entre elles, font évoluer leur structure juridique. « En Europe, les ¾ des coopératives du top 20 ont transféré leurs activités de transformation au sein d’une holding de droit privé. La holding peut émettre des instruments de quasi fonds propres et ouvrir son capital aux tiers ».
Sur la base de l'analyse d'un panel, les auteurs de l’étude ont observé que le bilan des coopératives agricoles a augmenté de 8 % par an depuis 2010 avec sur la période une structure de passif qui reste stable. « Toutefois, les groupes coopératifs diversifient leurs capitaux avec des financements de marché, ainsi 80% des groupes coopératifs du top 30 mondial ont diversifié leurs sources de capitaux ou prévoient de le faire dans les prochains mois. Et la moitié d’entre eux ont ouvert leur capital à des tiers, qu'ils soient industriels ou financiers » indique l’étude.
Certaines coopératives mettent également en place des incitations pour renforcer la contribution des adhérents, en leur offrant des placements attractifs. L'étude aborde les exemples notamment de Fonterra, Vivescia, ou Lantmannen.