Avoir les activités semences et phytosanitaires sous le même toit : c’est ce qui a poussé l’allemand Bayer à racheter l’américain Monsanto. Les hostilités avaient débuté avec Monsanto à l’été 2015, lors de sa tentative avortée de racheter Syngenta. Dès l’automne, la direction de Bayer évoque alors deux hypothèses : le rachat de Pioneer, la branche semences de DuPont, ou le rachat de Monsanto. Le rapprochement de Dow et DuPont ne laissait plus qu’une seule opportunité à Bayer : racheter Monsanto.
Le 14 septembre 2016, les deux groupes annoncent officiellement des négociations pour le rachat. Coût de l’opération : 66 milliards de dollars (59 milliards d’euros). La stratégie du nouveau patron de Bayer, Werner Baumann, est claire : « Maîtriser la chaîne agricole tout entière, des semences jusqu’à l’assiette ». Avec 1 milliard d’euros investi dans la R & D pour les plantes en 2016, et 1,4 milliard pour Monsanto, Bayer entend ainsi doubler ses investissements…
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