Gaec Loquais, Loire-Atlantique : valoriser l’herbe, une perpétuelle adaptation

Cela fait une cinquantaine d’années que l’exploitation laitière de la famille Loquais, à Chaumes-en-Retz (44), est majoritairement herbagère. Pourtant, en matière de valorisation de l’herbe, rien n’est jamais acquis : entre les aléas climatiques, le changement du climat, les évolutions du troupeau, des hommes et des matériels, l’adaptation est perpétuelle. Mais ce n’est pas pour déplaire à ces éleveurs, toujours en quête d’amélioration.

gaec loquais

Jean-Marc Loquais, l’un des deux associés du Gaec Loquais, prévoit d’augmenter encore la part de l’herbe dans la ration alimentaire de son troupeau de 72 montbéliardes.

© Catherine Perrot

Le goût de l’herbe, les Loquais l’ont depuis longtemps. Aujourd’hui, le Gaec Loquais est constitué d’Isabelle et de Jean-Marc Loquais, qui sont sœur et frère. Mais avant eux, leur père François Loquais était déjà un féru d’herbe. « Dès les années 1980, il avait engagé une désintensification en implantant des prairies ray-grass anglais/trèfle blanc, raconte Jean-Marc Loquais. Nous, on a juste poursuivi le mouvement. »

C’est précisément dans le cadre de cette recherche d’extensification que les associés du Gaec opèrent en 2006 un changement de race : ils passent de la prim’holstein à la montbéliarde. « Nous l’avons choisie pour sa rusticité et son caractère plus herbager, sa fécondité et ses taux », retrace Jean-Marc Loquais.

Un taux de renouvellement bas

La longévité de la race, surtout lorsqu’elle est nourrie très majoritairement à l’herbe, est également un caractère qui compte pour le Gaec Loquais : aujourd’hui, 35 % des vaches du troupeau ont fait cinq lactations et plus. Le taux de renouvellement est donc plutôt bas, ce qui permet aux éleveurs de sélectionner leurs génisses de renouvellement sur leur

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