« Ce dispositif d’acquisition de données est né pour répondre aux interrogations des producteurs. Il s’appuie sur un réseau de 28 éleveurs laitiers dont 12 font pâturer les betteraves », explique Adèle Marsault, animatrice du programme AccéLaiR.
Trois principaux constats
Des enquêtes alimentaires montrent qu’intégrer des betteraves dans la ration des laitières est perçu positivement par les éleveurs.
« Ces effets perçus peuvent être regroupés en trois catégories : une amélioration des taux, notamment des TB, une appétence et une digestibilité accrue de l’ensemble du bol alimentaire ainsi qu’un effet positif sur les boiteries et la reprise d’état après vêlage. Sur l’ensemble des réponses obtenues, seulement deux éleveurs n’observent pas d’effet manifeste », précise l’animatrice de l’Institut de l’élevage.
Des avantages malgré les contraintes
Bien que le pâturage des betteraves amène des contraintes, telle que l’organisation du pâturage au fil, il revêt bien des avantages.
« Le pâturage évite les coûts liés à la récolte, mais aussi les soucis techniques associés à cette récolte. Par exemple, la présence de pierre dans une parcelle n’est plus une difficulté majeure. De plus, la perte de “rendement racine” liée au pâturage précoce est en partie compensée par la valorisation des feuilles riches en azote », énumère Adèle Marsault.
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