
Pour que l'effet bénéfique du pâturage tournant soit optimal, il faut raisonner la taille ainsi que la forme des paddocks, stabiliser les chemins et les zones d'abreuvement.
© NAEPHOTO - stock.adobe.comLes aléas climatiques intensifient le phénomène de dégradation des prairies et diminuent leur potentiel productif. Renovation complète, sursemis, plusieurs types de travaux peuvent alors être envisagés.
Si le pourcentage de sol nu d’une prairie est inférieur à 10 % et si l’abondance des espèces de bonne valeur fourragère est supérieure à 40 %, alors une modification de pratiques peut restaurer le couvert végétal.
En revanche, si ces valeurs sont dépassées, d’autres méthodes de rénovation comme le sursemis ou encore l’implantation d’une nouvelle prairie doivent être privilégiées.
L’analyse de sol, un prérequis
Lors d’un webinaire organisé dans le cadre du programme Herbe et fourrages Centre-Val de Loire, Pauline Hernandez, conseillère fourrages de la chambre d’agriculture de l’Indre, évoque l’incontournable analyse de sol : « Cette étape essentielle détermine si une stratégie de chaulage et de fertilisation doit être appliquée avant rénovation. »
Jérôme Gauchon, responsable agronomie chez Océalia, un groupe coopératif de Nouvelle-Aquitaine, préconise, lui, de s’intéresser à trois valeurs précises
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