Trois pratiques pour restaurer le potentiel d’une prairie

Baisse de rendement et dégradation de la flore ne riment pas toujours avec rénovation totale des prairies. Et si modifier les pratiques suffisait à restaurer son potentiel de production ? L’alternance fauche-pâture, la gestion du pâturage tournant et le déprimage semblent avoir fait leurs preuves. 

view of holstein cow in pasture

Pour que l'effet bénéfique du pâturage tournant soit optimal, il faut raisonner la taille ainsi que la forme des paddocks, stabiliser les chemins et les zones d'abreuvement.

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Les aléas climatiques intensifient le phénomène de dégradation des prairies et diminuent leur potentiel productif. Renovation complète, sursemis, plusieurs types de travaux peuvent alors être envisagés.

Si le pourcentage de sol nu d’une prairie est inférieur à 10 % et si l’abondance des espèces de bonne valeur fourragère est supérieure à 40 %, alors une modification de pratiques peut restaurer le couvert végétal. 

En revanche, si ces valeurs sont dépassées, d’autres méthodes de rénovation comme le sursemis ou encore l’implantation d’une nouvelle prairie doivent être privilégiées. 

L’analyse de sol, un prérequis 

Lors d’un webinaire organisé dans le cadre du programme Herbe et fourrages Centre-Val de Loire, Pauline Hernandez, conseillère fourrages de la chambre d’agriculture de l’Indre, évoque l’incontournable analyse de sol : « Cette étape essentielle détermine…

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