Le recours à la semence sexée en léger recul en 2019

Pour une meilleure chance de réussite, les génisses, plus fertiles, sont privilégiées pour la mise en place de semence sexée, d'autant que les naissances de femelles présentent pour elles moins de risques de vêlages difficiles. CP : Pixel6TM
En 2019, 510 427 inséminations artificielles (IA) en semence sexée ont été enregistrées, soit 7,4 % des IA totales. Parmi ces inséminations, 394 959 sont des IA premières en semence sexée (10,6 % du total IAP 2019). Après un essor important depuis ses débuts en 2009 jusqu’en 2015 (477 000 IAP sexées), l’utilisation de la semence sexée a connu un léger recul (de 3 %) sur l’année 2019.

Toutefois, ce repli est plus faible que celui observé en 2017 (- 7%) et globalement depuis 2015 (-17 %). Ce recul de l’activité est à mettre en perspective avec la baisse globale de l’activité insémination qui est de 5% depuis 2015. Certes, depuis 2015, le nombre de femelles inséminées est en diminution, mais dans certaines races, la part d’IA sexées croît encore. C’est le cas de races comme la jersiaise, la brune, mais aussi de celles dont l’offre de taureaux disponible en semence sexée est récente et se développe.

Des IA sexées pour 33 % des génisses et pour 7 % des vaches laitières

L’utilisation de la semence sexée diffère selon les races et la parité. Dans les races laitières, entre 10 et 56 % des génisses sont inséminées en semence sexée. Pour les vaches, c’est plus variable en fonction des races. Pour celles, où la fertilité des vaches est plus faible et leurs risques de vêlages difficiles peu élevés, comme en prim’holstein, moins de 3 % des vaches sont inséminées en semence sexée. En revanche, les races où la fertilité est plutôt assurée et où les vêlages sont moins faciles, comme en montbéliarde, près de 16 % des vaches sont inséminées en semence sexée. En race jersiaise où la naissance d’une femelle est privilégiée, jusqu’à 56 % des génisses et plus de 40 % des vaches sont inséminées avec de la semence sexée.

La part de femelles allaitantes inséminées en semence sexée augmente doucement pour atteindre 3 %. La salers se distingue comme la race où l’utilisation de semence sexée est la plus importante, avec 20 % des génisses inséminées en semence sexée femelle et près de 10 % des vaches. Dans ce contexte où la part du croisement est importante, la semence sexée apparaît dans ce cas comme un outil de gestion du renouvellement du troupeau, à la manière des races laitières.
 
Concernant la réussite, les vêlages qui suivent des IA fécondantes en semence sexée femelle donnent en moyenne 91,2 % de femelles nées. Pour la semence sexée mâle, la tendance est identique avec un taux de naissance de veaux mâle de 90,5 %.

Retrouvez l'ensemble des résultats sur le site de l'Institut de l'élevage.
 

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