D’après une enquête réalisée par l’Association des maires de France (AMF) et révélée le 19 juin, à la rentrée scolaire de septembre 2023, seules 18 % des communes respectaient le seuil de 50 % de produits durables et de qualité, dont au moins 20 % de produits biologiques, fixé par la loi Egalim pour les repas servis dans les cantines scolaires.
Les cantines sont toutefois plus nombreuses (37 %) à respecter l’objectif de produits biologiques. Parmi les raisons invoquées pour expliquer leur retard, 40 % des répondants citent des difficultés plus fortes pour s’approvisionner, notamment en raison de la hausse des prix, de l’insuffisance de diversité ou de quantité dans l’offre, ainsi que des contraintes logistiques.
Le bio devant les labels
En 3 ans, le coût moyen d’un repas à la charge des communes est passé de 7,63 € à 8,49 €. L’obligation de proposer un choix de menu végétarien (loi Climat) est, en revanche, mieux respectée : 90 % des communes en proposent de manière quotidienne ou hebdomadaire.
« Parmi tous les produits classés IGP [indication géographique protégée, NDLR], AOP [appellation d'origine protégée, NDLR] ou label Rouge, le plus facile à atteindre est le bio, qui est très diversifié », explique Gilles Pérole, coprésident de la commission alimentation et restauration scolaire de l'AMF.