Céréales à paille, des cultures moins avancées qui devraient résister à la baisse des températures

Les céréales à pailles devraient passer l'épisode de froid tardif pour cette campagne 2022. Crédit: Volodymyr/Adobe Stock

Le retour du froid en ce début de mois d’avril fait craindre le pire dans la plaine. Cet épisode va une nouvelle fois pénaliser le secteur de la viticulture et de l’arboriculture et probablement les cultures semées récemment, mais faut-il s’inquiéter pour les céréales à paille?

Arvalis tente de répondre à cette question sur la base des enquêtes réalisées lors de la campagne 2021 qui présentaient un scénario similaire. L’institut précise que la situation au 30 mars 2022 diffère légèrement de la situation en avril 2021 en matière d’intensité de gel, de son étendue et du stade des cultures: "Pour le moment, les températures annoncées sous-abris sont de l’ordre de -2°C à -4°C, alors que les épisodes successifs du début avril 2021 ont fréquemment présenté des températures inférieures à -4°C, voire en deçà des -6°C. De plus, en 2021, seules les bordures maritimes avaient été épargnées et plus de 35% du territoire avait été touché par des températures inférieures à -4°C. Les prévisions actuelles laissent présager que les températures descendront en dessous des -4°C sur à peine 10% du territoire, notamment dans des zones de relief (Massif central, Vosges, centre des Alpes)."

Enfin, concernant les stades de culture à l’échelle nationale, ils sont légèrement en avance par rapport aux tendances pluriannuelles, mais ils restent moins avancés que lors de l’épisode de gel d’avril 2021, ce qui laisse espérer une moindre fragilité, précise l’institut.

 

Source Arvalis

Arvalis rappelle que la nature des dégâts fluctue en fonction du stade d’avancée des cultures. Dans les cas les plus avancés, le gel peut provoquer la destruction partielle ou totale d’épis (non compensable). Pour les cultures les moins avancées, le maître-brin peut être touché, mais les talles peuvent venir compenser partiellement ou totalement. Certains facteurs peuvent venir aggraver aussi la situation, notamment la microtopographie (cuvettes), l’exposition, la proximité de bois (maintien du froid le matin) et les zones séchantes (effet précocifiant du stress hydrique).

 

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