La dérive, premier facteur de risque pour la qualité de l'air lors d'une pulvérisation

La contamination de l’air par la dérive des produits phytosanitaires se constate instantanément lors de la pulvérisation. Toutefois, des leviers existent pour minimiser le phénomène et limiter le risque de retrouver des molécules phytosanitaires dans l'air.

Rampe de pulvérisateur

Avec la volatilisation, la dérive est l'un des deux facteurs de risque de retrouver des molécules phytosanitaires dans l'air.

© DR

Lors d’un traitement par pulvérisation, des pertes directes dans l’air peuvent survenir par dérive. « Plus les gouttes de pulvérisation sont de petite taille, plus la fraction de produit phytosanitaire dérivé dans l’air est importante, précise Jean-Paul Douzals, ingénieur agriculture environnement à l'Inrae de Montpellier. Celles-ci risquent de contaminer l’atmosphère et d’être transférées vers des zones non-cibles. »

>>> Lire aussi : Les pertes par volatilisation interviennent après la pulvérisation phytosanitaire

La taille de la goutte est essentielle

Lors de la pulvérisation, l’objectif est de réduire la proportion de gouttelettes dont le diamètre est inférieur à 150 µm. Pour l’atteindre, il convient d’adapter le type de buse et la pression de pulvérisation

« L’utilisation d’une buse antidérive reste essentielle et obligatoire dans les zones sensibles, rappelle Jean-Paul Douzals. Elles produisent davantage de gouttelettes de catégorie "moyenne à grossière", ce qui réduit la dérive. Leur efficacité n’a pas d’égal, y compris la formulation d’un produit, pourtant généralement prévue pour réduire la dériv

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