Semis à la volée des colzas, plaisir d’expérimentateur ou réelle opportunité ?

Depuis trois ans, Bastien Boquet, ingénieur projet chez Agro-Transfert RT, et Romain Ioos, directeur d’Alpha semences, comparent plusieurs méthodes d’implantation des colzas. Face à des techniques plus traditionnelles et chiffres à l’appui, ces spécialistes démontrent que le semis à la volée n’a rien d’une lubie. Densité, résistance aux altises et faible enherbement, les essais 2022 et 2023 sont encourageants et méritent d’être approfondis.

Levée de colzas dans les chaumes de blé

Le semis à la volée des colzas se pratique entre 1 et 10 jours avant la récolte du précédent, ici un blé.

© Bastien Boquet - Agro-Transfert Ressources et Territoires

Semer les colzas à la volée, pourquoi pas ? Voilà une hypothèse qui a su éveiller l’intérêt de Romain Ioos, directeur d’Alpha Semences, et de Bastien Boquet, ingénieur projet chez Agro-Transfert Ressources et Territoires. Cette méthode, si elle s’avère efficace, serait un moyen de contourner les sécheresses du mois d’août sans pour autant perdre en précocité.

« Les brassicacées sont de bonnes candidates pour le semis à la volée », souligne l’ingénieur d’Agro-Transfert, qui est aussi céréalier dans la Somme. C’est après avoir conduit une série d’essais sur les semis à la volée de couverts, dans le cadre de ses missions chez Agro-Transfert, que le producteur a émis ce premier constat. Pour vérifier l’efficacité des semis de colza à la volée, Romain Ioos et Bastien Boquet collaborent depuis 2021.

Semer le colza avec un épandeur à engrais

Ils ont mis en place des expérimentations sur plusieurs parcelles…

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