
L’unique variété de pomme de terre de Bologne AOP, la Primura, est reconnue pour ses caractéristiques organoleptiques aussi bien par les familles que par les chefs de la région.
© Giuseppe MazzùCulture historique de la plaine du Pô, la pomme de terre de Bologne fut la première pomme de terre italienne à obtenir son AOP reconnue par l’Union européenne en 2010. Avec son unique variété, la Primura, sélectionnée aux Pays-Bas dans les années 1960, ses caractéristiques organoleptiques sont proclamées aussi bien par les familles que par les chefs de la région. Il s’agit en effet d’un ingrédient incontournable de la gastronomie traditionnelle bolognaise.
Au-delà de sa renommée culinaire, la pomme de terre bolognaise fait historiquement partie de l’économie régionale. « Déjà au temps de Napoléon, la culture de la pomme de terre a sorti la ville d’une période de famine », raconte Damiano Puccia, consultant dans l’entreprise SG Marketing Food Strategy pour le Consortium de protection pour la pomme de terre de Bologne AOP.
Le Consortium naît en 1992 afin de protéger, de promouvoir et de valoriser la pomme de terre de Bologne. Depuis 2016, le Consortium est reconnu au niveau de l’Union européenne. Son objectif : « Construire des relations fortes avec les producteurs et les institutions régionales d’Émilie-Romagne », précise Damiano Pucc
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