Cette année, le gel n'a pas bouleversé la production d'amandes françaises. Ainsi, les 1500 tonnes devraient être atteintes. Si ces chiffres sont loin de répondre au besoin de la consommation française d'amandes, la filière a le vent en poupe. Et rien ne se perd dans l'amande, petites, moyennes ou grosses, et même la coque, tout se vend. Mais si le marché se veut très diversifié, il n'est pas suffisamment structuré. C'est dans ce cadre que la Compagnie des amandes, à l'occasion de sa première récolte, a annoncé élargir son offre aux agriculteurs du Midi de la France afin de structurer cette filière.
Selon France Amandes, qui représente la filière, il y a aujourd’hui 2 331 ha de vergers en production en France, pour 1032 exploitations. Si une petite vingtaine dispose d’un verger conséquent, la grande majorité détient un parcellaire assez réduit. Cela représente une surface moyenne de 2,25 ha.
À maturité, François Moulias, cofondateur de la Compagnie des amandes, estime que ces deux hectares d’amandiers peuvent produire 1,5 tonne d’amandons.
À partir de la récolte 2024, la Compagnie des amandes élargit donc son offre auprès des producteurs afin de répondre aux problématiques des vergers de petites surfaces.
• Un contrat d’achat de trois ans de la récolte sur l’arbre, ou de l’amande en coque après séchage, ou de l’amandon après cassage et agréage. Ce contrat est destiné aux vergers existants qui n’ont pas tous les moyens de prendre en charge les coûts de récolte, de séchage et de casse. Le prix varie de 6,84 € pour un achat sur l’arbre de vergers sans certifications environnementales à 13,40 € pour de l’amandon calibré et certifié bio.
• Un contrat d’achat de 3 à 15 ans, avec des aides à la plantation, est proposé pour les projets de vergers de petite surface dont un crédit bancaire de 11 000€/ha avec un différé de remboursement de cinq ans et une aide « bas carbone » évaluée à 3500 €/ha. Le montant définitif de cette aide dépendra de la capacité d’évitement et de séquestration de carbone dans le cadre de la méthode de calcul Label Bas Carbone « plantation de verger » déposée par la Compagnie des amandes.
Selon France Amandes, qui représente la filière, il y a aujourd’hui 2 331 ha de vergers en production en France, pour 1032 exploitations. Si une petite vingtaine dispose d’un verger conséquent, la grande majorité détient un parcellaire assez réduit. Cela représente une surface moyenne de 2,25 ha.
À maturité, François Moulias, cofondateur de la Compagnie des amandes, estime que ces deux hectares d’amandiers peuvent produire 1,5 tonne d’amandons.
« Avec un volume aussi petit, sans plan qualité et traçabilité, il n’y a pas de débouchés », alerte-t-il.
Des contrats avec débouchés garantis
Les acheteurs d’amandes cherchent de l’amande locale en circuit court. Ainsi, la Compagnie des amandes a signé un partenariat avec Nougat Chabert & Guillot mais aussi avec Daco France pour Carrefour.À partir de la récolte 2024, la Compagnie des amandes élargit donc son offre auprès des producteurs afin de répondre aux problématiques des vergers de petites surfaces.
• Un contrat d’achat de trois ans de la récolte sur l’arbre, ou de l’amande en coque après séchage, ou de l’amandon après cassage et agréage. Ce contrat est destiné aux vergers existants qui n’ont pas tous les moyens de prendre en charge les coûts de récolte, de séchage et de casse. Le prix varie de 6,84 € pour un achat sur l’arbre de vergers sans certifications environnementales à 13,40 € pour de l’amandon calibré et certifié bio.
• Un contrat d’achat de 3 à 15 ans, avec des aides à la plantation, est proposé pour les projets de vergers de petite surface dont un crédit bancaire de 11 000€/ha avec un différé de remboursement de cinq ans et une aide « bas carbone » évaluée à 3500 €/ha. Le montant définitif de cette aide dépendra de la capacité d’évitement et de séquestration de carbone dans le cadre de la méthode de calcul Label Bas Carbone « plantation de verger » déposée par la Compagnie des amandes.