En tant que règlement, SUR devra obligatoirement être appliqué de manière homogène par tous les pays de la l'Union, contrairement à une directive qui se décline dans chacun des pays. Plus contraignant que tout ce qui existe déjà, il a pour objectif d’harmoniser les pratiques entre les États membres et d’aller plus loin qu’une simple directive.
Accélérer la mise en place des biocontrôles
Ce projet de règlement va ouvrir une nouvelle voie pour les biocontrôles. Il va permettre, pour la première fois, d’avoir une définition officielle des biocontrôles sur le plan européen. En la matière, la France avait été précurseur, puisqu’elle s’est dotée d’une définition officielle en 2014. L’enjeu est à présent le niveau européen.
"Grâce à cette définition, dont chaque mot doit être négocié, tous les acteurs du secteur parleront de la même chose", a souligné Maud Faipoux. Elle est en outre le fondement des futures réglementations sur les biocontrôles. Céline Barthet, présidente d’IBMA France, a quant à elle ajouté que l’existence de cette définition permettrait de sortir les biocontrôles des processus d’homologation classiques des produits. "Il sera ainsi possible de mettre en place des mesures facilitatrices et incitatives et d’accélérer la mise en place des solutions", s’est-elle réjouie. Les négociations prendront plusieurs années, mais les acteurs de la filière se félicitent qu’elles aient commencé.