Interfel a déploré vendredi 24 mai dernier la rupture du dialogue interprofessionnel avec la Confédération paysanne. Ce syndicat et la Fnab ont en effet annoncé la veille quitter le comité bio de l’interprofession des fruits et légumes suite à l’élection de son co-rapporteur.
Jeudi 23 mai, Bruno Vila, représentant de Légumes de France, a été élu à cette fonction, et à une large majorité selon Interfel.
Pour la Fnab et la Confédération paysanne ce nouveau co-rapporteur élu est « un défenseur affiché d’une agriculture biologique industrialisée, poussant notamment un recours sans restriction au chauffage des serres pour la production de fruits et légumes bio à contre saison, en contradiction totale avec le règlement biologique européen ». Ces organisations estiment ainsi que l’interprofession tire le cahier des charges bio vers le bas.
De son côté, l’organisme défend ses positions : « Interfel n’est absolument pas favorable à un système de serres chauffées en agriculture biologique toute l’année. Elle rappelle simplement que le règlement européen autorise le chauffage des serres en agriculture biologique. Pour autant, elle ne s’oppose pas à une évolution possible de ce guide de lecture, dans le respect du cadre communautaire. C’est pourquoi, dans le but d’éviter toute sur-transposition réglementaire pouvant conduire à des distorsions de concurrence pour les producteurs français, nous privilégions le dialogue interprofessionnel. »
Le comité bio d’Interfel a été créé en 2001. Son objectif est de mettre en place des actions de valorisation des fruits et légumes bio et de lever les freins au développement des filières biologiques.
Jeudi 23 mai, Bruno Vila, représentant de Légumes de France, a été élu à cette fonction, et à une large majorité selon Interfel.
Pour la Fnab et la Confédération paysanne ce nouveau co-rapporteur élu est « un défenseur affiché d’une agriculture biologique industrialisée, poussant notamment un recours sans restriction au chauffage des serres pour la production de fruits et légumes bio à contre saison, en contradiction totale avec le règlement biologique européen ». Ces organisations estiment ainsi que l’interprofession tire le cahier des charges bio vers le bas.
De son côté, l’organisme défend ses positions : « Interfel n’est absolument pas favorable à un système de serres chauffées en agriculture biologique toute l’année. Elle rappelle simplement que le règlement européen autorise le chauffage des serres en agriculture biologique. Pour autant, elle ne s’oppose pas à une évolution possible de ce guide de lecture, dans le respect du cadre communautaire. C’est pourquoi, dans le but d’éviter toute sur-transposition réglementaire pouvant conduire à des distorsions de concurrence pour les producteurs français, nous privilégions le dialogue interprofessionnel. »
Le comité bio d’Interfel a été créé en 2001. Son objectif est de mettre en place des actions de valorisation des fruits et légumes bio et de lever les freins au développement des filières biologiques.