Les rendez-vous de l'agriculture connectée auront lieu le jeudi 26 octobre à l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers. Pour sa 3ème édition, c'est la révolution numérique et l'intelligence artificielle qui sont au rendez-vous. Philippe Retière, président de la Fédération des Maraîchers Nantais, syndicat de la filière primeur nantaise, interviendra sur le maraîchage à l'heure du numérique.
Après la révolution mécanique qui a bouleversé les pratiques agricoles, c'est au tour de la révolution technologique numérique de transformer les exploitations. Cette nouvelle approche demande aux exploitations de s’adapter en adoptant les nouveaux outils numériques à leur disposition. Robots, capteurs, outils d’agriculture de précision, technologies de l’information et de la communication sont devenus incontournables pour rester dans la course.
Ces nouvelles technologies permettent de relever les défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels sont confrontés aujourd’hui les producteurs de fruits et légumes. Parmi les activités particulièrement importantes pour l‘avenir : l’évolution des techniques culturales, les modèles économiques de gestion, ainsi que les modes d’organisation et de collaboration. On peut noter aussi que la commercialisation des produits qui côtoient les activités propres à la production maraîchère sera déterminante tant sur la forme que sur le fond.
Un exemple intéressant : la base de données ABAA d'Ecophytopic. Cet outil offre la possibilité pour tous les producteurs de fruits et légumes d'avoir accès à tout un ensemble de données recensant à la fois les organismes utiles (auxiliaires), nuisibles (bioagresseurs) ainsi que les accidents physiologiques et climatiques. Un répertoire d'informations essentielles (identification, biologie, cycles, seuils) qui fournit les liens directs vers chacun des sites ou de la documentation existe. Mais aussi une centralisation des informations avec l'accès à des fiches qui sont actualisées régulièrement.
L'observation et la surveillance, le diagnostic, la décision, sont-elles encore des activités qui nécessitent l’intervention humaine ? La question sera posée, jeudi 26 à Angers.
Sur le terrain, les Maraîchers Nantais conduisent avec leurs partenaires, des recherches en cobotique et robotique pour les opérations d’effeuillage, de récolte et de gestion de l’enherbement. Ce travail a un double objectif pour Philippe Retière : "faciliter la réalisation des opérations les plus basiques, souvent répétitives et néanmoins très exigeantes et, parallèlement, enrichir la palette d’informations utiles aux maraîchers pour améliorer leurs techniques de production". Un défi passionnant qui conduit nécessairement à une nouvelle approche du travail et à une redéfinition des besoins de formation. Philippe Retière reviendra sur tous ces sujets pendant la journée.
Christiane Lambert, président de la FNSEA, clôturera ces rendez-vous.
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Après la révolution mécanique qui a bouleversé les pratiques agricoles, c'est au tour de la révolution technologique numérique de transformer les exploitations. Cette nouvelle approche demande aux exploitations de s’adapter en adoptant les nouveaux outils numériques à leur disposition. Robots, capteurs, outils d’agriculture de précision, technologies de l’information et de la communication sont devenus incontournables pour rester dans la course.
Ces nouvelles technologies permettent de relever les défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels sont confrontés aujourd’hui les producteurs de fruits et légumes. Parmi les activités particulièrement importantes pour l‘avenir : l’évolution des techniques culturales, les modèles économiques de gestion, ainsi que les modes d’organisation et de collaboration. On peut noter aussi que la commercialisation des produits qui côtoient les activités propres à la production maraîchère sera déterminante tant sur la forme que sur le fond.
L'exploitation des données : le big data
Comme toute l’économie, l’agriculture entre dans l’ère du numérique avec comme enjeu important l’exploitation des données. Ou comment gérer le big data qui designe des ensembles de données, devenus si volumineux qu'ils depassent l'intuition et les capacités humaines d'analyse. L’enjeu ne consiste plus seulement, comme c’était le cas il y a quelques années lorsque l’on parlait d’agriculture de précision, à appliquer la bonne dose, au bon endroit, au bon moment, mais bien à collecter, gérer et analyser une grande quantité de données pour piloter au mieux les systèmes de production. Les applications, plateformes, réseaux, ouvrent des possibilités d’agrégation et de partage entre détenteurs du savoir et utilisateurs potentiels.Un exemple intéressant : la base de données ABAA d'Ecophytopic. Cet outil offre la possibilité pour tous les producteurs de fruits et légumes d'avoir accès à tout un ensemble de données recensant à la fois les organismes utiles (auxiliaires), nuisibles (bioagresseurs) ainsi que les accidents physiologiques et climatiques. Un répertoire d'informations essentielles (identification, biologie, cycles, seuils) qui fournit les liens directs vers chacun des sites ou de la documentation existe. Mais aussi une centralisation des informations avec l'accès à des fiches qui sont actualisées régulièrement.
L'observation et la surveillance, le diagnostic, la décision, sont-elles encore des activités qui nécessitent l’intervention humaine ? La question sera posée, jeudi 26 à Angers.
Des start-up au cœur de ces innovations
Copeeks fait partie des cinq start-up qui interviendront pendant cette journée. L’entreprise propose des capteurs intelligents qui permettent à l'agriculteur de piloter efficacement son exploitation. Le boitier Peek captent les données d'environnement, telle que l'hygrométrie, les températures, les taux d'ammoniaque, de co2 ainsi que des images et vidéos. Via une plateforme sécurisée et collaborative, vous pouvez accéder à vos données et ainsi anticiper l'apparition d'un parasite ou déterminer la logistique nécessaire pour les prochaines récoltes. "Des données qui seront activées selon les besoins du client", explique Gwenaël le Lay, le concepteur de cet outil.La dynamique de la Fédération des Maraichers Nantais
Pour Philippe Retière, président de la Fédération qui interviendra sur le maraîchage à l'heure du numérique, "la dynamique conjugue économie, social et environnement et accorde une large place à l'innovation et à l'expérimentions". Sur l'utilisation des capteurs par exemple, "la production maraîchère nantaise fait déjà appel à ce type d'outil pour assister les opérateurs dans le suivi des cultures et du conditionnement. Seulement de nombreuses applications sont encore à développer pour optimiser le suivi physiologique des plantes et faciliter les travaux culturaux."Sur le terrain, les Maraîchers Nantais conduisent avec leurs partenaires, des recherches en cobotique et robotique pour les opérations d’effeuillage, de récolte et de gestion de l’enherbement. Ce travail a un double objectif pour Philippe Retière : "faciliter la réalisation des opérations les plus basiques, souvent répétitives et néanmoins très exigeantes et, parallèlement, enrichir la palette d’informations utiles aux maraîchers pour améliorer leurs techniques de production". Un défi passionnant qui conduit nécessairement à une nouvelle approche du travail et à une redéfinition des besoins de formation. Philippe Retière reviendra sur tous ces sujets pendant la journée.
Christiane Lambert, président de la FNSEA, clôturera ces rendez-vous.
Pour plus d'information sur la journée c'est ici
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