Plusieurs axes de développement ont été identifiés pour les années à venir : s’appuyer sur le pacte coopératif pour soutenir les installations de jeunes producteurs, notamment par le tutorat et la formation ; développer des gammes adaptées au marché, avec des produits sous labels comme le Bio ou la HVE, qui devrait représenter, d’ici deux à trois ans, 100% des volumes, et arrêter en parallèle le ZRP (zéro résidu de pesticides), compliqué à gérer en production et en station ; digitaliser les activités et les systèmes d’information avec, par exemple, des factures dématérialisées ; s’engager sur la RSE avec une certification prévue pour 2022 chez Fleuron d’Anjou et sa filiale de plants Taugourdeau ; renforcer la communication auprès des consommateurs, grâce à un nouveau logo, une mise en avant de son nom sur un site marque, une communication de marque Fleuron d’Anjou, ainsi que sur les réseaux sociaux.
Si 2020 a été une année catastrophique suite au confinement brutal du printemps en particulier sur la partie horticole, 2021 fut une année record, avec 70 M€ de CA, dont 50 M€ pour la coopérative. Pascal Prat, directeur général de Fleuron d'Anjou, précise :
« Nous avons bénéficié d’une très forte demande de végétaux de la part des consommateurs qui se sont remis au jardinage. Il est compliqué cependant de savoir si cette nouvelle tendance va perdurer pour les exercices à venir. Des prêts garantis par l’État ont été sollicités par nos entreprises, et 2021 a aidé à reconstituer des fonds propres pour être désormais en capacité de réinvestir et d'attirer de nouveaux producteurs. »