À l’occasion de l’ouverture du Sival, qui se tient du 15 au 17 janvier à Angers, la FNSEA et ses associations spécialisées ont fait part de leurs principales revendications. Parmi les sujets qui inquiètent les agriculteurs : l’interdiction massive de l’usage des produits phyto.
« Tel que l’on est parti, dans cinq ans, il n’y aura plus de producteurs français », a alerté Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France. Pour lui, l’interdiction de l’utilisation de certaines molécules (métam-sodium, néonicotinoïdes…) sans solution de remplacement pourrait mettre à mal l’agriculture française. « En mâche, nous avons fait une enquête de terrain, on peut s’attendre à une baisse de production de l’ordre de 20 à 30% », estime Philippe Retière, président des Maraîchers Nantais.
« Nous sommes d’accord pour une réduction de l’usage des pesticides, mais nous avons besoin de temps ! », poursuit Jacques Rouchaussé. Luc Barbier, président de la FNPF renchérit : « Entre le moment où l’Inra trouve des solutions alternatives et le moment où elles sont applicables dans nos exploitations, il se passe au moins 20 ans. »
Si la FNSEA se dit prête à tendre vers une réduction de l’usage des pesticides, elle demande au Gouvernement de ne pas affaiblir toujours plus sa production agricole, pourvoyeuse d’emplois. Ainsi, il faudrait refuser l’importation de produits issus de pays qui autorisent des molécules interdites en France. « N’importons pas l’agriculture que l’on ne veut pas chez nous ! », s’agace Luc Barbier qui demande au Gouvernement de faire preuve de « courage politique » en mettant en place des clauses de sauvegarde.
« Tel que l’on est parti, dans cinq ans, il n’y aura plus de producteurs français », a alerté Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France. Pour lui, l’interdiction de l’utilisation de certaines molécules (métam-sodium, néonicotinoïdes…) sans solution de remplacement pourrait mettre à mal l’agriculture française. « En mâche, nous avons fait une enquête de terrain, on peut s’attendre à une baisse de production de l’ordre de 20 à 30% », estime Philippe Retière, président des Maraîchers Nantais.
« Nous sommes d’accord pour une réduction de l’usage des pesticides, mais nous avons besoin de temps ! », poursuit Jacques Rouchaussé. Luc Barbier, président de la FNPF renchérit : « Entre le moment où l’Inra trouve des solutions alternatives et le moment où elles sont applicables dans nos exploitations, il se passe au moins 20 ans. »
Si la FNSEA se dit prête à tendre vers une réduction de l’usage des pesticides, elle demande au Gouvernement de ne pas affaiblir toujours plus sa production agricole, pourvoyeuse d’emplois. Ainsi, il faudrait refuser l’importation de produits issus de pays qui autorisent des molécules interdites en France. « N’importons pas l’agriculture que l’on ne veut pas chez nous ! », s’agace Luc Barbier qui demande au Gouvernement de faire preuve de « courage politique » en mettant en place des clauses de sauvegarde.
S'exprimer au grand débat national
Alors que le grand débat national voulu par Emmanuel Macron en réponse au mouvement des « gilets jaunes » va démarrer, la FNSEA appelle les agriculteurs à faire entendre leurs voix. « Nous participerons au débat et nous invitons les agriculteurs à y prendre part. Mais il ne faut pas non plus que le Gouvernement oublie qu’il y a des corps intermédiaires à qui il doit s’adresser car ils ont des propositions concrètes ! », estime Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA. La « lettre aux Français » écrite par Emmanuel Macron pose de multiples questions, et, parmi elles, celle de savoir « comment faire […] pour que nos agriculteurs […] ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ». Les revendications exprimées au Sival devraient déjà pouvoir lui donner quelques pistes de solutions…