En début de mois, FranceAgriMer, l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, créé en 2009, a présenté sa nouvelle gouvernance, fruit d’un travail initié à la suite des États généraux de l’alimentation et mené avec le ministère de l’Agriculture.
« Cette modernisation vise à simplifier l’architecture de nos instances, tout en conservant l’originalité de l’association entre pouvoirs publics et professionnels, qui fait de FranceAgriMer un lieu de dialogue et de concertation reconnu et apprécié, en introduisant une plus grande transversalité dans le travail partagé avec les représentants des filières » assure-t-on au sein de l’établissement.
Une nouvelle instance voit également le jour : le conseil d’orientation, également présidé par Henri Brichart. Sa mission est « de débattre des sujets stratégiques déterminants pour les secteurs agricole, agroalimentaire et de la pêche ainsi que de proposer des orientations pour les travaux de l’établissement. Il appuie le conseil d’administration pour le pilotage stratégique de l’établissement, il pilote le travail des conseils spécialisés et des commissions thématiques. »
Pour les fruits et légumes, le conseil spécialisé est composé de 30 membres représentant les différents maillons des filières fruits, légumes et pommes de terre (frais et transformés), de l’amont à l’aval. Il réunit également des représentants de l’administration (ministère de l’Agriculture, ministère de l’Environnement, DGCCRF…), des consommateurs et des Régions. Ce conseil spécialisé est présidé par Patrick Trillon (agriculteur dans le Puy-de-Dôme), appuyé au poste de vice-présidente par Christel Teyssèdre (primeur dans le Lot et présidente de Saveurs Commerce).
« Cette modernisation vise à simplifier l’architecture de nos instances, tout en conservant l’originalité de l’association entre pouvoirs publics et professionnels, qui fait de FranceAgriMer un lieu de dialogue et de concertation reconnu et apprécié, en introduisant une plus grande transversalité dans le travail partagé avec les représentants des filières » assure-t-on au sein de l’établissement.
Deux instances dirigeantes
Première nouveauté : le conseil d’administration, présidé par Henri Brichart (agriculteur dans la Marne et premier vice-président de la FNSEA), a été resserré puisqu’il ne compte plus que 24 membres, au lieu de 40 précédemment. Son objet est plus clairement recentré sur son administration, sur son budget…Une nouvelle instance voit également le jour : le conseil d’orientation, également présidé par Henri Brichart. Sa mission est « de débattre des sujets stratégiques déterminants pour les secteurs agricole, agroalimentaire et de la pêche ainsi que de proposer des orientations pour les travaux de l’établissement. Il appuie le conseil d’administration pour le pilotage stratégique de l’établissement, il pilote le travail des conseils spécialisés et des commissions thématiques. »
Sept conseils spécialisés au lieu de onze
Les conseils spécialisés, qui constituent une instance majeure d’échanges et de dialogue entre les professionnels des filières et les pouvoirs publics, ont été maintenus, le nombre a été réduit à sept contre onze auparavant, suite à des regroupements, notamment dans les filières grandes cultures et élevage.Pour les fruits et légumes, le conseil spécialisé est composé de 30 membres représentant les différents maillons des filières fruits, légumes et pommes de terre (frais et transformés), de l’amont à l’aval. Il réunit également des représentants de l’administration (ministère de l’Agriculture, ministère de l’Environnement, DGCCRF…), des consommateurs et des Régions. Ce conseil spécialisé est présidé par Patrick Trillon (agriculteur dans le Puy-de-Dôme), appuyé au poste de vice-présidente par Christel Teyssèdre (primeur dans le Lot et présidente de Saveurs Commerce).
Deux nouvelles commissions thématiques sur des sujets transverses
Autre grande nouveauté : la mise en place de deux commissions thématiques interfilières, sur des sujets transverses :- La commission « Bioéconomie » : elle constitue un lieu d’échanges, de concertations et d’analyses pour le développement de la bioéconomie. Elle devra notamment contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale de la bioéconomie et des plans d’action nationaux qui en découlent, ainsi que proposer des analyses et des outils de connaissance de l’évolution des marchés de valorisation non alimentaire des bioressources.
- La commission « International » : partant du constat que les parts de marchés de la France sur les marchés internationaux s’amenuisent et que de multiples structures interviennent sur les sujets internationaux au niveau national, cette commission a vocation à articuler davantage les différents outils existants pour construire des modes d’action visant à mieux positionner l’offre française sur certains marchés internationaux.