Ses modules d’atmosphère contrôlée, qui s’adressent surtout aux exploitations en circuit court cherchant de la flexibilité, s’utilisent en chambre froide (de -0,5 à +2°C selon le produit). Ils se composent chacun d’un bac plastique de 610 litres (100 x 120 x 80 cm) et d’un capot étanche.
Adapter le nombre de bouchons
Ce couvercle comprend six membranes qui laissent entrer difficilement l’O2 et sortir facilement le CO2. Une fois le module fermé, les teneurs en O2 et en CO2 sont abaissées à l’intérieur à environ 3 %, ce qui réduit le métabolisme des fruits et réduit les risques de toxicité. L’hygrométrie reste de son côté proche de 100 %.« En fonction du produit stocké et de son intensité respiratoire, la surface de membrane ouverte pour les échanges de gaz est facilement ajustée à l’aide de bouchons. La quantité de produit stockée dans le bac influe également sur la surface de membrane à laisser ouverte », précise l’entreprise.
Fraise et framboise
Janny MT propose d’utiliser ce module sur une gamme de 38 fruits et légumes, dont tout récemment la fraise et la framboise, mais uniquement cultivées sous serre ou hors-sol pour éviter les problématiques sanitaires post-récolte (ex : botrytis).Benoit Janny, directeur général de la société, a également annoncé que l’entreprise travaillait sur une nouvelle membrane avec une performance à haute intensité respiratoire. Avec les membranes actuelles, la quantité stockée de certains fruits ou légumes dégageant beaucoup de CO2 est en effet limitée dans les modules. En faisant évoluer les membranes, les volumes conservés pourront augmenter. « Avec les asperges, on passera de 90 à 200 kg », cite-t-il.
50 % de son activité à l’export
Autre nouveauté, la société a lancé en novembre 2020 un analyseur de gaz à un prix inférieur à 1.000 euros, pour mesurer les teneurs en O2 et CO2 dans le module sans ouvrir le couvercle, à travers des septums. Elle développe par ailleurs des capteurs de températures.L’entreprise Janny MT, basée près de Mâcon et créée en 2009, emploie aujourd’hui une quinzaine de personnes. Elle réalise 50 % de son activité à l’export. Plus de 60.000 modules sont actuellement utilisés par des producteurs présents dans plus de 35 pays. Compter pour un module 361 euros, et pour 50 unités, 334 euros, sans compter les frais de transport.