La charte Demain la Terre évolue

Chez Demain la Terre, les produits contrôlés sont exclus si un seul des critères fait l’objet d’une non-conformité. CP : Visions-AD/Adobe Stock
Afin de placer ses producteurs adhérents dans une dynamique d’amélioration continue et d’apporter toujours plus de garanties aux consommateurs, l’association Demain la Terre fait évoluer sa charte.
Pour rappel, la charte Demain la Terre, mise en place en 2010, vise à apporter aux consommateurs les preuves de l’engagement des producteurs et des transformateurs en France et à l’étranger, autour de trois priorités :
  • la santé ;
  • la qualité ;
  • le respect de l’environnement.
Elle est composée de 68 critères mesurables répartis selon huit thèmes relatifs au développement durable.

Encourager le développement de la vie du sol

Dans un optique d’amélioration continue, l’équipe Demain la Terre et les référents techniques de chacune des 18 entreprises adhérentes se sont mobilisés depuis septembre 2019 pour faire évoluer cette charte.
Ainsi, la thématique « préserver la qualité et la vie dans les sols » a été refondue pour mieux s’adapter aux différentes méthodes de production (maraîchage, arboriculture, hors-sol), ainsi que pour renforcer et pour favoriser les pratiques agricoles développant la vitalité des sols. Les pratiques agronomiques visant à la réduction du travail du sol, à l’accroissement de la couverture des terres ou au développement de la vie dans les sols sont encouragées pour améliorer la fertilité naturelle et pour réduire encore l’utilisation de fertilisants de synthèse.
Le thème « gérer la valorisation des déchets et leur réduction » intègre désormais des obligations sur la baisse du gaspillage alimentaire des produits comestibles et non comestibles. Rappelons que l’adoption, le 30 janvier 2020, du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l’économie circulaire a défini un objectif de réduction du gaspillage alimentaire à l’horizon 2030 de 50 % dans les domaines de la production et de la transformation.
Enfin, après les perturbateurs endocriniens en 2019, les producteurs sont désormais dans l’obligation de recenser l’utilisation d’autres substances controversées, notamment les SDHI.

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