Alors que 38 investisseurs seulement étaient dédiés au secteur agricole en 2005, il en existe aujourd’hui plus de 450. Les budgets dédiés à l’AgTech grimpent en flèche : les investissements mondiaux dans l’AgTech étaient de 185M de dollars en 2008 ; ils ont atteint les 10 milliards de dollars en 2017, selon Paolin Pascot, président de l’association de start-up La Ferme Digitale.
La France peut se targuer d’être un acteur majeur de l’AgTech mondiale. Les start-up dédiées au secteur agricole se multiplient et s’organisent. La deuxième édition du LFDay, rendez-vous national des start-up agricoles organisée par l’association La Ferme Digitale, a réuni le 12 juin quelque 120 start-up, contre 50 en 2017. 60 fonds d’investissements étaient présents et plus de 1000 visiteurs ont assisté à l’événement qui se tenait à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris. L'occasion pour les acteurs de l’AgTech française de faire connaître leur travail à travers des « pitch » présentant leurs innovations. Ils ont pu échanger et rencontrer des investisseurs potentiels pour développer leurs innovations.
« L’objectif de la Ferme Digitale est de promouvoir l’innovation et le numérique au service d’une agriculture performante, durable et citoyenne », a expliqué Paolin Pascot, président de l’association. La Ferme digitale rassemble ainsi des start-up innovantes, mais aussi des grands groupes, des instituts de recherche, des écoles, des fonds d’investissements, ainsi que des agriculteurs qui sont « les premiers innovateurs », explique Paolin Pascot. « Ce sont eux qui testent nos bêta produits et nous permettent de les améliorer », poursuit les président de l’association.
La France peut se targuer d’être un acteur majeur de l’AgTech mondiale. Les start-up dédiées au secteur agricole se multiplient et s’organisent. La deuxième édition du LFDay, rendez-vous national des start-up agricoles organisée par l’association La Ferme Digitale, a réuni le 12 juin quelque 120 start-up, contre 50 en 2017. 60 fonds d’investissements étaient présents et plus de 1000 visiteurs ont assisté à l’événement qui se tenait à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris. L'occasion pour les acteurs de l’AgTech française de faire connaître leur travail à travers des « pitch » présentant leurs innovations. Ils ont pu échanger et rencontrer des investisseurs potentiels pour développer leurs innovations.
« L’objectif de la Ferme Digitale est de promouvoir l’innovation et le numérique au service d’une agriculture performante, durable et citoyenne », a expliqué Paolin Pascot, président de l’association. La Ferme digitale rassemble ainsi des start-up innovantes, mais aussi des grands groupes, des instituts de recherche, des écoles, des fonds d’investissements, ainsi que des agriculteurs qui sont « les premiers innovateurs », explique Paolin Pascot. « Ce sont eux qui testent nos bêta produits et nous permettent de les améliorer », poursuit les président de l’association.
Le boom de la data
Pour Paolin Pascot, l’agriculture connaît actuellement un nouveau virage : celui du digital. Et la question des données était effectivement au cœur de la journée. Des start-up proposent aux acteurs du monde agricole de mieux exploiter leurs données, mais également de partager les leurs et celles des autres. La start-up Panjee par exemple a lancé officiellement à l’occasion du LFDay un nouveau service destiné à « mieux informer pour mieux vendre », selon le fondateur de la start-up Léonard Matoug. Panjee propose un « outil collaboratif de gestion de l’information produit entièrement dédié aux métiers de l’alimentation ». Il s’agit d’un catalogue interactif qui agrège une multitude de données sur différentes fiches produit appelées « passeport du produit ». Les différents acteurs de la filière viennent ajouter de l’information, qui pourra être réutilisée par les professionnels. La première expérience va être menée avec le MIN de Montpellier. Celui-ci va inviter ses producteurs à remplir des fiches produits qui permettront de créer un catalogue interactif pour les clients potentiels. Ces fiches peuvent par exemple indiquer la variété d’un produit, son mode de production, son origine, le nom du producteur, le lieu où le trouver sur le MIN, les valeurs nutritionnelles, des recettes associées au produit. De quoi aider les acheteurs (restaurateurs, GMS…) à avoir toutes les informations qui les intéressent.Une charte pour régir l’utilisation des données
Face à la multiplication des outils connectés et de fait, de la collecte de données, la FNSEA a décidé de lancer une « charte Data-Agri » sur l’utilisation des données agricoles, qui vise à « valoriser et sécuriser les données des exploitations agricoles dans les contrats ». La charte liste treize principes généraux qui doivent permettre de s’assurer que « l’agriculteur conserve la maîtrise de l’usage des données qui sont générées et collectées sur son exploitation agricole par les divers partenaire ». Un label Data-Agri viendra par ailleurs certifier les entreprises qui respectent les principes de la charte.